Je me suis inscrit à l’avance, c’est complet assez rapidement, mais c’était sans compter sur mon mollet droit qui en janvier m’a empêché de courir. Le repos forcé sera-t-il suffisant ? On verra bien.
Le samedi sera consacré à récupérer le dossard et visite de Monaco. La relève de la garde du palais princier est assez amusante, beaucoup de cérémonial pour pas grand-chose, mais ça fait partie de la culture monégasque.
Dimanche, place à la course.
Réveil 7 h, il pleut ! La course du soleil qu’il disait !
Bon ben tant pis, y a pas le choix de toute façon. 8h30 je suis au port de Nice, lieu du départ. Petit échauffement, dur de trottiner, mal au genou, bon j’ai un peu l’habitude, c’est ma vieille carcasse qui se met en route. La pluie continue de tomber, elle ne nous quittera pas tout le long de la course. Beaucoup de monde, plus de 1200 participants. Y a toutes les tenues vestimentaires, des biens protégés de la pluie aux triathlètes en débardeur short. Je vais courir avec ma veste de pluie, si j’abandonne je serai un peu plus au sec.
9h top départ, je suis en fin de peloton, pas de chrono en vue, juste voir si mon mollet va tenir pour aller au bout. Comme à l’échauffement la jambe est raide, je m’applique à ne pas me faire prendre par le flot de coureurs. Au bout de 500 m une longue montée, pas dure mais ça monte régulier. Déjà quelques uns marchent. Nous voilà sur la basse corniche, une belle vue, même si la pluie gâche un peu la beauté des lieux. J’avance toujours à mon rythme, en essayant de courir sans à coup, à avoir une foulée régulière, attentif aux signes de ma jambe.
30mn de course, plus de douleurs au genou, je me demande à quel moment je vais ressentir mon mollet. Ca ne va pas trop mal même si le rythme cardiaque n’est pas terrible, je trouve qu’il est un peu trop rapide pour mon allure.
45 mn environ ayé je sens une petite gêne, je me dit: ça commence, à quel moment je vais devoir m’arrêter ?
Je suis vraiment à l’écoute, foulée rasante, régulière. Je continue, un petit peu mal mais rien bien méchant, je m’attends à que ça s’amplifie.
Bonne surprise, pas d’aggravation, je passe au 10 km en 57 mn.
Plus j’avance et mieux ça va. Je suis moins essoufflé, je ne ressens presque plus rien. Du coup je vais un peu plus vite et je double. Je ne m’emballe pas non plus, faudrait pas que je cale juste avant l'arrivée, même si j’ai fait du vélo je n’ai pas couru en 2014.
Les km défilent, ça va de mieux en mieux, très peu de coureurs me dépassent, moi par contre je continue ma remontée.
L’arrivée est proche, 3 ou 4 km, je sens que plus rien ne peut m’arriver. Tout est au beau fixe, j’ai des biens meilleures sensations, pas de fatigue. Toujours à mon rythme je gagne des places.
Nous voilà à Monaco, l’arrivée se fait devant le stade Louis II, j’accélère encore un peu, je regarde mon temps à ma Garmin, j’espère arriver sous les 1h55’.
Je vais y arriver, faut que je sprinte, mince c’est une féminine, je ne vais pas la doubler juste devant la ligne ça ne se fait pas.
La ligne d'arrivée franchie je trouve Pascal de l'ASPTT, venu avec quelques coureurs de son club.
1h55’02’’, le temps officiel 1h55’40’’, je n’ai pas tellement compris, pourtant on avait une puce. Pas grave.760/1209 arrivants
Un bilan plus que satisfaisant, j’ai pris beaucoup de plaisir à courir, ma blessure au mollet est en bonne voie de guérison, j’ai pu faire les 21 km sans trop de difficulté et pour finir j’en avais encore sous les semelles à l’arrivée.
En vieillissant on s’assagit alors je n’ai pas repris la course à pied cette semaine, récupération, je vais voir mardi, peut-être un petit footing au stade, en attendant toujours du vélo (normalement on repart sur l'Ardéchoise avec Fred) et continuer les étirements ! non, non ce n’est pas une blague… p’tain je vieillis vraiment.
Prochaine course dimanche 16 février au trail’Eurre sur le 14 km.
Phil
Pas mal pour un "vieux mi-mollet".
RépondreSupprimerBravo pour cette course, les conditions n'était pas top.
On va bientôt te revoir sur le circuit, ça, c'est une bonne nouvelle.
avec l'age il faut apprendre a ecouter son corps il faut se chauffer il faut savoir s'arreter pour recuperer.
RépondreSupprimerbravo et a bientot