Sont aussi présents sur le12 km des copains coureurs comme Punch, Coco, Stéphane, Jean-Luc, des fidèles lecteurs du blog, Maria, bénévole le samedi et en course dimanche, sans oublier Martine qui est arrivée avec 2h30 d'avance.
" C'est plus son terrain, ça va être dur pour toi " me dit Phil.
Le départ de la course a lieu à 3 km du village dans un camping près d’une combe entourée de massifs à plus de 400 mètres d'altitude. Nous allons découvrir des chemins et des monosentes pas forcément indiqué sur les cartes. Mais Jack Peyrard, l’organisateur les connait et nous les fait découvrir. C'est un endroit agréable et tranquille, l'été le soleil y est assez présent.
16h30 – top départ: 120 coureurs. Je pars en compagnie de Domi, Christine et Martine est pas loin devant. Nous sortons du camping et premier bouchon car le chemin se transforme en monosente. Nous longeons un ruisseau puis première forte montée où Martine tombe et se fait mal à l'épaule. Ce sera peut être sa raison si elle arrive après moi. Puis forte descente où je la dépasse. Elle me traite de salaud. C'est tout à mon honneur. 2ème bouchon pour traverser le ruisseau. Un coureur du prénom de Romain prend la main de mes Claudia pour les faire passer. Merci pour ce geste galant.
Nous atteignons la route et nous devons attaquer la deuxième forte montée. Je suis toujours en compagnie de Christine et Domi. La pente est vraiment forte par endroit mais comme il n'a pas plu et malgré un sol gras, nous ne glissons pas et les arbustes nous servent d'appui. Nous retrouvons un large chemin forestier mais pas pour longtemps car nous attaquons la 2ème partie de ce massif. Un peu moins pentu mais le chemin est plus en dévers. Mes lacets me retarde et Christine me lâche, mais pas de Martine, derrière moi qui préfère les descentes. Le chemin longe le massif en balcon si bien que nous pouvons entrevoir le camping, la combe et les éoliennes de Marsanne. Un peu de descente avant d'arriver à un col que nous retrouverons au retour.
3ème forte montée que je reconnais pour l'avoir faite il y a quelques années. Donc pas la peine de courir car c’est long et pentu et je sais qu’après il y a la fameuse forte descente ou il faut être très prudent ou savoir skier entre les arbres. J'entends une voix c'est Martine. Elle m'a rattrapé alors j'accélère un peu, j'arrive à la semer mais elle me doublera dans la forte descente. Je la laisse passer car elle pousse des cris et peste sur l'organisation quand elle est en plein effort. Un peu comme moi, Phil me le dit à chaque fois. Puis le village n'est plus très loin, nous y arrivons par une une route et comme c'est un village perché, nous devons accéder à la cime du village par des petites ruelles pentues et des escaliers avant le ravito, au niveau de l'église.
6ème km. Ravito, 1H06 au chrono, Martine quitte le ravito quand j'arrive. Elle va me mettre minable !! Deux grosses difficultés avant le pylône puis ce sera le retour au camping m'annonce un bénévole. Un peu d'eau et de coca, un peu de salé et me voila reparti.
Nous quittons le village, direction une forêt de pins où le parcours nous fait découvrir un chemin botanique avec des panneaux qui nous indiquent les types de pins. Comme le chemin monte, j'entrevois un t-shirt orange. C'est Martine. Elle commence à peiner. J'active mon pas et j'arrive presque à sa hauteur mais le parcours redescend et elle me sème à nouveau. Une bonne descente puis un peu de replat ou j’aperçois le pylône. Il est bien haut, au moins 200 m de D+. Bon le parcours va là-haut. Je cours sur le replat avant d'attaquer la dernière grosse bosse. Je réussis enfin à rattraper Martine. Bon surtout je ne dois pas la lâcher. Elle peine, s'accroche à moi, pourtant elle n'a pas mangé de gingembre
" Tu transpires toujours autant " me dit-elle...
J'accélère un peu, elle me talonne. Le chemin monte vraiment. Encore un peu de monosente et je vois de nouveau le pylône.
Waouh, ce mur, il fait au moins 50 m de hauteur, bon il faut y aller. Un bénévole est en haut de la côte avec sa moto. Nous l'avons croisé dans la dernière montée. Je me retourne pour voir où en est le dernier groupe de la course. Tout le monde marche.
Le pylône est atteint. Ouf, la dernière grosse difficulté est finie; il faut rejoindre le camping. Le chemin va être que descendant sur 1,5 km. Je suis les rubalises et voilà que Martine me rattrape pour la dernière difficulté, une descente comme je les déteste. Tellement pentue qu'il y a une corde pour nous sécuriser et finir dans le lit d’une rivière.
L'arrivée est proche car j'entends le speaker. Une dernière monosente ou je cours en même temps que Martine. Surtout ne pas se laisser distancer. Va-t-il y avoir une dernière difficulté ? je m'attends au pire mais voilà, nous atteignons la route en même temps et le camping est en face. Nous devons sauter un talus, puis je me trompe dans les rubalises. Un bénévole me remet sur le droit chemin. L'arche est là. Il reste 100 mètres je mets la gomme pour ne pas être dépassé et voilà je finis sous les applaudissements des copains et les filles du Club. Je laisse Martine derrière pour quelques secondes.
Je termine cette course de montagne avec plaisir. J’ai découvert des nouveaux chemins et souhaite la refaire en randonnée avec les copains de clubs et venir flâner dans les ruelles de Mirmande, classé dans les plus beaux villages de France.
Bravo à Christine, Domi et Phil pour leurs courses et merci aux bénévoles.
Robert
Les photos ici.
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