Trois parcours sont proposés, un 33 km, un 21 km et un 9,5 km. Je serai sur le 21 et Jean Marie sur le 9,5 car le week-end prochain il sera à Gigondas. Pour le 21 km, il est annoncé 850 m de D+ mais ma montre totalisera 950 m de D+. Cela faisait bien longtemps que je n'en avais pas fait alors voyons le résultat (pas terrible car je suis arrivé le dernier avec les serre-files, le podium est encore une fois bien loin avec un temps de 4h32, je suis à 2 minutes de la barrière temps mais je crois que je suis classé).
D'abord je vais essayer de vous décrire ce magnifique trail.
L'endroit est splendide, un trail 100 % nature, peu de bitume et même si nous ne sommes pas à de hautes altitudes, à peine 250 m selon ma Garmin et au plus bas 82 m. Quant au profil, c'est un succession de 8 dos d’âne avec des pourcentages de pentes, de montées, de descentes digne de Mirmande. J'y ai souvent pensé ainsi que mes jambes. Les bâtons ne sont pas demandé et là je regrette un peu car ils m'auraient bien été utiles lors de certains passages hyper pentus. Merci les branches d'arbres pour m'avoir soutenu et surtout retenu.
Nous partons du petit village, en direction du plateau que nous atteindrons en moins de 2 km avec un première forte montée. Un premier écrémage pour étirer les 210 participants et sélectionner les meilleurs. Une fois sur le plateau, nous allons le sillonner en long et en large à travers une végétation composée de garrigue sur un terrain pierreux avec pas mal de racines, je remarque des marques de chemins de randonnée (Pourquoi ne pas y venir ?). On passe dans des ruines Romaines avec quelques statues de déesses ou hauts représentants Romains. Voilà donc le camp nommé César.
Après le camp c'est par une forte descente mais roulante que le trail se poursuit. Un court passage sur un chemin forestier où les 3 parcours se rencontrent en même temps il faut bien regarder les couleurs pour ne pas se tromper. Encore deux fortes montées et descentes avant d'arriver au premier ravito au 8ème km. J’ai 30 mn sur la première barrière temps. Cela me rassure
Puis de nouveau il faut remonter sur le plateau par un chemin très ombragé car il commence à faire chaud. Je bois régulièrement. Avant d’arriver au second ravito, deux passages techniques qu’il faut traverser avec l'aide de cordes et les conseils des bénévoles présents sur les lieux pour bien indiquer où mettre les pieds. Que du bonheur pour moi. Phil n’est pas là pour m'entendre râler. Au second passage technique, je mets le cul par terre pour avancer. Ouf ! J'y suis passé, un passage en balcon avec un peu de vide sous mes pieds mais j'en oublie la difficulté tellement il fait beau et cette garrigue est magnifique.
Km 16, voilà le dernier ravito où l'on retrouve aussi le parcours du 33. Je passe juste la barrière à temps. Il reste une dernière forte montée et descente puis l'arrivée à 3 km. Je reprends le parcours en marche rapide et non en trottinant car les échos de la dernière difficulté entendus au ravito sont très sérieuses. C'est là que je me fais rattraper par les serre-files et le dernier du 33. Nous ferons un peu de chemin ensemble puis il retrouve de l’énergie dans la descente.
Dernier, en bonne bonne compagnie avec beaucoup de conseils pour gérer la fin de course et admirer une dernière fois ce camp César, voilà le passage du Loup que l'on voit en photo sur la présentation du trail. Il s'agit de passer entre deux gros blocs de pierres par un passage large de 60 cm. Impressionnant. Hélas pas de photo, je passe juste avec mon camel bag. Et non je n'ai pas fait bouchon même si je n'ai pas une taille de guêpe. Dans la descente, je chute et je perds mes lunettes qui seront retrouvés par ma serre-file. On sent la fin. Plus de grosses difficultés, un peu de faux plat montant dans un pinède. On s’égare dû à des rubalises du 10 km qui n'ont pas été enlevé. Grâce à un appel de l’organisation, j'évite 1 kilomètre en plus. Voilà les premières maisons. Il reste 400 mètres, passage devant un viaduc Romain et enfin l'arrivée. J'ai terminé, ravi une nouvelle fois d'avoir découvert un nouveau parcours et pourquoi pas de revenir avec les copains de club fans de trails.
Il fait chaud. Je bois quasiment une bouteille d'eau entière. Je trouve Jean Marie, arrivé depuis longtemps, et un de ses copain, avec une atèle, qui a chuté sur le parcours mais très bien pris en charge par la Croix Rouge.
Encore une fois merci à l’organisation, aux bénévoles pour cette magnifique course, aux 2 serre-files qui ont terminé avec moi et un grand bravo à toutes et tous et aux bonnes bières partager avec Jean Marie.
Bonne course pour le marathon de Chamonix.
Merci et à très vite
Robert
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Après avoir écrit votre commentaire, allez dans le menu déroulant et choisissez nom/url. Renseignez dans nom, ne rien marquer dans url. Aperçu si vous le souhaitez et pour finir publier.
Pour les utilisateurs d'iPad ou d'iPhone, vous faites pareil, normalement ça marche maintenant.
Vous pouvez également répondre au commentaire précédent, c'est la même procédure.
J'ai oublié le plus important, n'hésitez pas à laisser des commentaires, le blog n'en sera que plus vivant.
Merci à vous !