La première
partie consiste à monter au refuge de pré Peyret à 1590 mètres par le plus
court, soit 5.300 km en 2h30 soit 600 m D+ comme l’indique le panneau mais
nous sommes des guerriers nous le monterons en 2 heures grâce à nos jeunes
coureurs même si Jenni n’est pas trop en forme. Ce sera la partie animation, de
la faune avec des chamois, des marmottes, un rat et quelques oiseaux. Au fur et
à mesure de l’ascension le paysage de la vallée de la Drôme s’offre à nos
regards admiratifs dont la dent de Die (futur parcours de rando à faire avec
le JCP).
Arrivés
au refuge, nous croisons pas mal de gens qui font la traversée du Vercors à
pieds, à dos d’âne avec ou sans guide. Puis direction ces carrières par un
chemin transversal mais voilà le ciel se couvre de brume et l’on n’y voit que très
peu. Nous nous repérons grâce aux cairns pour ne pas se perdre et avançons en 2
groupes. Puis au détour d’un chemin, Phil repère le lieu et c’est avec grand
joie que nous revoyons ce lieu magique. Admiration de revoir ces pierres taillées
voilà des centaines d’année et qui nous remémorent des histoires, ce banc de
pierre pour immortaliser notre sortie comme en 2011, et cet autre bloc
rectangulaire qui sert de surf à notre Phil.
Puis direction plein Nord pour retrouver d’abord un arbre seul au milieu du plateau (qui cette fois-ci est aussi dans la brume) puis le pied du Grand Veymont, mais là encore pas facile à trouver dans ce brouillard plus ou moins dense. Nous croisons d’autres randonneurs par petits groupes, et après une fenêtre d’éclaircie nous entrevoyons une partie du massif. Mais pas question d’y monter, je n’ai pas envie de jouer la scène du film ou Poelvoorde montre au groupe de randonneurs ce qu'ils auraient du voir mais ils sont en plein brouillard.
Nous avons fait 10 km, il est presque midi, alors direction la grand bergerie. C'est la pause déjeuner à côté d’un gouffre ou déjà la météo est plus claire car nous pouvons admirer les plateaux Sud. Mes copains commence à peine à se réchauffer et apprécie les premiers rayons du soleil. Après la pause direction à nouveau Pré Peyret par le GR 93-95 et déjà le chemin est bien plus agréable et nous suivons les marques rouges et blanches.
Puis direction plein Nord pour retrouver d’abord un arbre seul au milieu du plateau (qui cette fois-ci est aussi dans la brume) puis le pied du Grand Veymont, mais là encore pas facile à trouver dans ce brouillard plus ou moins dense. Nous croisons d’autres randonneurs par petits groupes, et après une fenêtre d’éclaircie nous entrevoyons une partie du massif. Mais pas question d’y monter, je n’ai pas envie de jouer la scène du film ou Poelvoorde montre au groupe de randonneurs ce qu'ils auraient du voir mais ils sont en plein brouillard.
Nous avons fait 10 km, il est presque midi, alors direction la grand bergerie. C'est la pause déjeuner à côté d’un gouffre ou déjà la météo est plus claire car nous pouvons admirer les plateaux Sud. Mes copains commence à peine à se réchauffer et apprécie les premiers rayons du soleil. Après la pause direction à nouveau Pré Peyret par le GR 93-95 et déjà le chemin est bien plus agréable et nous suivons les marques rouges et blanches.
A
partir du Pré, nous décidons de faire une variante et de ne pas revenir par les
Pas des Escondus initialement prévu mais par le massif du Pison qui va nous
rallonger de 2 km. Hélas nos jeunes trailers sont à 300 mètres plus loin et
nous sommes obligés de les rappeler pour prendre ce chemin conseillé par
Christine et approuvé par Phil (il adore faire des variantes, c’est inné chez
lui quand il est en exploit sportif…) j’opte aussi me rappelant la grande
descente dans un pierrier, je me dis que l’on doit redescendre mais par quel
chemin et je vais voir si je ne vais pas trop faire la soupe à la grimace. Et
je ne vais pas tarder à le découvrir
Nous
voilà reparti pour 3.50 km de chemin plus ou moins vallonné, le soleil est maintenant
bien présent et nous font découvrir les falaises du Vercors Sud. Entre temps
voilà qu’au détour d’un chemin Jenni, Alex et Ben entendent le cri d’une
chèvre dans un trou. Alors les voilà à vouloir essayer de la sauver des
gouffres qui sont des pièges pour eux. En effet le Vercors a un sol calcaire et
la pluie transforme son sol en de nombreux gouffres dangereux pour les
animaux. Mais hélas nous n’avons pas beaucoup de moyens pour pouvoir la sauver et
de plus la bête ne pousse plus de cri.
Grosse déception alors nous continuons notre chemin jusqu’au panneau Pison. Christine connait bien ce parcours alors nous voilà sur le chemin du retour. Le chemin commence à descendre, normal nous sommes à 1600 mètres et nous devons retrouver le niveau 1040 m. Pas de suite. Le chemin est en balcon. Il est très souvent en sous-bois, avec quelque passage roulant ou l’on peut trottiner. On peut même admirer le paysage par endroit. Toujours très agréable pour les yeux. Quelques marques jaunes et vertes nous montrent que nous sommes sur un chemin de petite randonnée ainsi que quelques panneaux directionnels sans oublier les conseils de Christine. Me voilà rassuré et de plus nous sommes dans les temps. Ici pas de barrières horaires
Grosse déception alors nous continuons notre chemin jusqu’au panneau Pison. Christine connait bien ce parcours alors nous voilà sur le chemin du retour. Le chemin commence à descendre, normal nous sommes à 1600 mètres et nous devons retrouver le niveau 1040 m. Pas de suite. Le chemin est en balcon. Il est très souvent en sous-bois, avec quelque passage roulant ou l’on peut trottiner. On peut même admirer le paysage par endroit. Toujours très agréable pour les yeux. Quelques marques jaunes et vertes nous montrent que nous sommes sur un chemin de petite randonnée ainsi que quelques panneaux directionnels sans oublier les conseils de Christine. Me voilà rassuré et de plus nous sommes dans les temps. Ici pas de barrières horaires
Et voilà
la cerise sur le gâteau, 1.2 km de descente en zigzag en 45 mn selon le panneau
directionnel et 500 mètres de D-. Un pur bonheur pour moi et cela se voit sur
mon visage.
Mes 3 jeunes compères abordent ce chemin avec joie, tandis que Phil et Christine ne restent pas loin de moi et m’encouragent régulièrement. Je crois que j’ai respecté le délai car par endroit il y a quelques racines ou pierres qui font ‘’obstacles’’. Les muscles de mes cuisses sont tétanisés et j’ai les yeux fixés sur l’altimètre de ma montre pour voir ma lente descente. Ce n’est pas ce que je recherche dans la rando et là chaque pas s’accompagne d’un souffle qui ressemble à un calvaire. Phil et Christine continuent la descente et me préviennent des passages techniques.
Au fur et à mesure, le chemin devient plus roulant, j’arrive même à trottiner sur 20 mètres. J’ai même vu Phil trottiner. Il y a du progrès après les 7 km de Chabrillan. Le chemin est ombragé donc pas de point de vue. Je ne les compte pas mais chaque enjambée me rapproche du Château, avant-dernier lieu avant le parking. Le chemin est de plus en plus roulant et enfin j’entends les voix d’Alex, de Phil, de Jenni, c’est la fin, 20 mètres ou je mets la gomme pour terminer ce passage. Voilà, je retrouve le sourire, ma respiration et un peu d’eau fraiche sur mon visage pour effacer les émotions.
Mes 3 jeunes compères abordent ce chemin avec joie, tandis que Phil et Christine ne restent pas loin de moi et m’encouragent régulièrement. Je crois que j’ai respecté le délai car par endroit il y a quelques racines ou pierres qui font ‘’obstacles’’. Les muscles de mes cuisses sont tétanisés et j’ai les yeux fixés sur l’altimètre de ma montre pour voir ma lente descente. Ce n’est pas ce que je recherche dans la rando et là chaque pas s’accompagne d’un souffle qui ressemble à un calvaire. Phil et Christine continuent la descente et me préviennent des passages techniques.
Au fur et à mesure, le chemin devient plus roulant, j’arrive même à trottiner sur 20 mètres. J’ai même vu Phil trottiner. Il y a du progrès après les 7 km de Chabrillan. Le chemin est ombragé donc pas de point de vue. Je ne les compte pas mais chaque enjambée me rapproche du Château, avant-dernier lieu avant le parking. Le chemin est de plus en plus roulant et enfin j’entends les voix d’Alex, de Phil, de Jenni, c’est la fin, 20 mètres ou je mets la gomme pour terminer ce passage. Voilà, je retrouve le sourire, ma respiration et un peu d’eau fraiche sur mon visage pour effacer les émotions.
27,100
km de rando pour 8 heures. J’en ai moins sur ma Garmin car elle s’est mise en
pause mais je suis ravi d’avoir foulé à nouveau cette partie du Vercors que
j’adore et d’avoir partagé un bon moment de convivialité avec mes copines et
copains du JCP et merci à Christine pour la découverte de cette variante, à Jenni pour être venue alors qu’elle aurait pu récupérer de
son trail de Savoie, et aux gars pour leur dynamisme.
Merci Robert et bravo pour cette belle rando ! Même si on a un peu râlé à cause du brouillard (ralala ces jeunes insortables !!!), j'ai apprécié le parcours, toujours aussi dépaysant ce Vercors ! Et on aura bien rigolé !
RépondreSupprimermerci Jenny pour ton commentaire et ravi que tu te sois joins à 2 vieux masters moins en forme que toi... ta présence et celle de Christine furent les rayons du soleil du matin
RépondreSupprimerMerci beaucoup Robert
SupprimerC était une super randonnée j ai passé une superbe journée
A refaire très vite