Grimpée du signal et trail du pic de l'Alpe

Ces quelques jours de vacances à l’Alpe d’Huez ont été sportives avec du vélo, de la rando et 2 courses.
La première c’est la grimpée du Signal le mardi 13 août, des montées de 800m avec 250 m de D+ à faire plusieurs fois entre 20h et 21h30, la descente, qui dure 2 ou 3 minutes, se fait en cabine.

Le record est de 7 montées, j’en ai fait 4 j’aurais du en faire 5 mais j’ai mal calculé, pensant que la 5ème ne serait pas prise en compte.
C’est un bon concept de course, on fait bien monter le cardio pendant la grimpée et on récupère bien dans la descente, j'ai adoré.
J’ai été assez régulier avec des temps de 14', 13'41", 13'47", 14'06" et je finis 71/90.


Samedi 17 août, trail du pic de l'Alpe, 13,5 km avec 1500 m de D+.

Voilà une course pour moi, pratiquement que de la montée et descente en cabine. J'aime bien me faire mal en montée et là je serais servi.
Pas de route, tous les terrains de montagne, des prairies, de la terre, des rochers, de la neige.

Ne pas se fier à la perspective de la photo, le sommet est celui qui est entouré à 3300m de d'altitude.

Départ 9 h ça monte gentiment, comme d'hab je me glisse en fin de peloton, les parties roulantes sont en début de parcours et faudrait pas que je me crame pour la fin.

On contourne la station par les prairies, ça va bien les genoux ne me gênent pas trop, je trouve un rythme qui me va bien, ça se cours pas trop mal, parfois on marche sur quelques portions.

Au fur et à mesure la pente s'accentue mais on est encore sur les prairies c'est très agréable à trottiner ou à marcher.

1er ravito au 7ème km, 1 h de course pour moi. On est parti de 1800 m d'altitude on est à 2200 m, reste donc 1100m à gravir en 6.5 km, ça devrait piquer !
On quitte les prairies pour trouver les chemins de terre, des cailloux, ça grimpe de plus en plus.
Tout va bien, je double quelques concurrents, doucement mais surement.
Et on continue de monter, de plus en plus durement, de temps en temps des petites portions très courtes où je peux trottiner et me voilà au second ravito avec contrôle du matériel obligatoire qui était demandé. Je croix que c'est la première fois ou je me fais contrôler pendant une course. Tout est ok, couverture de survie, veste, téléphone (jamais sans mon précieux).
C'est reparti, il me reste plus beaucoup de km à parcourir, mais on est à 3000m et c'est du raidillon, des passages dans la neige, on voit le sommet il est pas loin mais haut !
Je me dis en que je devrais arriver en 2 h30, que nenni, je comprends que mon optimisme est à jeter aux oubliettes, on est en montagne, tu découvres le trail ou quoi ?
On dirait un jeune padawan du trail !
C'est de plus en plus dur et le final est terrible.

On tire tout droit, on ne passe pas par la piste, le gars à droite en noir n'est pas un coureur.
La vitesse est quasi inexistante, la Garmin n'affiche pas grand chose, je m'accroche tant bien que mal à ceux de devant et mètre par mètre je me rapproche de l'arrivée.
Dernière difficulté, les escaliers que je monte marche par marche d'un pas lent, mais lent, je suis au bout du bout, je sens que je suis à la limite, je dois être blanc comme un cul !

La photo n'est pas très nette un peu comme le bonhomme.
Et voilà j'en finis en 2h42'42"   94/145.
Je suis vidé, il me faut quelques minutes pour récupérer, assis sur un rocher.
Après avoir retrouvé un aspect humain présentable, place au ravito bien garni, une petite veste, on sent un peu le vent frais à cette altitude et c'est le retour.
Un trail magnifique, j'en ai chié sur la fin mais je me suis éclaté.
Bravo et merci aux bénévoles et à la chef (les bénévoles qui l’appellent ainsi) elle aussi super sympa et très nature.
Voilà c'était 2 courses vraiment faites pour moi (ça grimpe) et mes genoux (sans descentes ça va mieux).