Que dire de cette 8e édition du Trail des Gaulois. Eh bien que du bonheur pour tout le monde. Un grand coup de chapeau pour l’organisation, l’accueil, la beauté des massifs de ce petit bout d’Ardèche qui fut éclairé aux fur et à mesure de la journée par un soleil généreux malgré les 7 petits degrés de ce dimanche matin d’automne. Cette nouvelle édition a rassemblé plus de 700 coureurs sur les 2 distances du 10 et 17 km, avec 2 courses enfants et une course des sponsors.
Du JCP, que du beau monde aussi, pas moins de 14 coureurs et quelques-uns sont arrivés 1er dans leurs catégories. Je pense à Mickael D, Samantha, Corinne, Phil et tous les autres. Je leur dis bravo à toutes et tous, même ceux qui n’ont pas fait de podium et surtout, bonne récupération. Je n’oublie pas Gérard qui a fait un podium dans le Puy de Dôme. Et Merci à Sylvie pour être venu nous encourager et partager sa joie communicante et enfin Patrick, Florian et Stéphanie pour les photos.
Après tous ses qualificatifs, je vais enfin vous parler de mes 10 km et ses 480 m de D+ sur ma Garmin. Le parcours est vallonné et assez varié avec 2 boucles et 3 passages non loin du départ saluant ainsi 3 fois les mêmes bénévoles qui m’encourageront par la même occasion.
Après un échauffement collectif le départ est donné.
De mémoire je n’ai jamais aussi peu couru. Ah Si ! Les 20 premières minutes sur 1.5 kilomètre depuis le départ mais je fus ralentit par 3 bouchons à 700 mètres du départ, puis pour accéder à un champ à cause d’un talus glissant et enfin à la grimpette d’une petite falaise où déjà le chrono est à +20 mn du départ. Je talonne Georges Barral et le serre-fil me talonne. Après l’ascension j’arrive à doubler en trottinant Georges dans un faux plat montant. Quelques bosselettes puis le chemin redescend par une monosente en sous-bois sur un bon kilomètre où je peux allonger ma foulée. A la fin de la 1ere boucle, voilà ‘’Ti Pas’’ que je me ‘’viande’’ sur du plat (Oh !). La paume de main droite morfle et voilà que le sang s’écoule. Je me relève, pas de douleur à part la main. Je reprends la course.
Premières salutations puis le parcours entre dans une combe. Cette portion je la fais quasiment en marchant car le chemin est en dévers et parfois glissant. Il a un profil de montagne russe avec pas mal de rochers. Il faut presque mettre les mains par endroit ou s’agripper à une branche d’arbre. Un ruisseau coule non loin. Je m’y rapproche pour y tremper ma main et nettoyer la plaie car quelques gouttes de sang s’écoulent encore de ma main.
Puis le parcours sort de la combe par un chemin plus large toujours aussi montant et pierreux. Je pense être à la cime de ce massif. Le parcours toujours en sous-bois zigzague sur des petits sentiers mais impossible de se tromper tellement il y a de petits points oranges à moins d’avoir une mauvaise vue. De plus il y a quelques bénévoles à des endroits stratégiques.
Le ravito est au 6e kilomètre. Voilà un peu de réconfort pour les yeux et l’estomac car je n’ai même pas une gourde. Des encouragements et des conseils de vigilance pour les 3.5 km qu’il me reste. Me voilà reparti pour la partie technique du trail avec plus de 1.5 km de bonne descente avec pas moins de 300 m de D-.
C’est là que mon collègue Franck appliqua le dicton :
-Courez, Roulez… Euh Non !
- Roulez Bourrez ! Non plus ….
Euh ! Disons qu’il a voulu prendre ce passage à fond les baskets, et le voilà à choir de façon pas très artistique sur le sol ardéchois. Résultat : Pose de 3 point de sutures dans l’Estafette de la Croix Rouge mais il a pu boire une bière pour fêter ça. (Tu me m’en veux Pas Franck ?) …
9ème km : Fin de la 2ème boucle, voilà les mêmes bénévoles qui m’encouragent et m’annoncent le dernier kilomètre qui longe un champ puis dans un sous-bois toujours en zigzag avant l’arche d’arrivée en 2h12 sous les encouragements de Sam et du public présent. Georges ne sera pas loin derrière et montera sur le podium.
Il est temps d’aller apprécier le super ravito de fin de parcours, les copains du JCP arrivés bien avant moi, la soupe de potiron, la bière de fin de course et d’applaudir les champions.
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| Avec le papa de Christophe |
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| Avec Georges |
Merci à toute l’organisation, aux bénévoles pour ce beau parcours et cet esprit sportif, convivial que j’ai beaucoup apprécié et vivement 2022.
Robert
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