lundi 7 novembre 2022

Marseille Cassis

Ah ! Que dire de cette course de 20 km qui attire chaque année presque 20 000 coureurs des 4 coins de la France et de l'étranger. Comment ne pas être attiré par cette l'ambiance qu'il y règne quand on vient y retirer son dossard non loin du stade Vélodrome. La beauté de la ville avec son vieux port, sa Canebière, ses quartiers festifs ou populaires, son Mucem, sa cathédrale Notre-Dame de la Garde et sa population variée qui vit déjà sous ce climat Méditerranée.

    Alors que les inscriptions internet ont eu lieu au mois de mars, c'est bien fin octobre qu'a lieu la 43ème édition histoire de rêver à monter la côte de Gineste à 327 m. Alors me voilà à Marseille, la veille de la course pour participer à l'une des 50 plus belle courses du monde comme l'a dit Jean-Pierre Buix, notre animateur drômois de Buis-les-Baronnies qui en connaît un rayon sur nos athlètes Français et qui anima cette manifestation populaire d'une main de maitre. C'est toujours un plaisir de l'entendre parler et il sait trouver les mots justes pour encourager autant l'élite de la course que les autres coureurs novices ou pas. Et l'on sourit quand il encourage les coureurs en anglais ou en espagnol.
    Je suis venu par le train de Montélimar, 2h10 de temps de trajet et j'avais trouvé via Airbnb, une chambre chez l'habitant à 1,5 km du départ, histoire de ne pas à avoir un trop long trajet jusqu'au Vélodrome et ne pas louper le départ. Car en plus il y aura un changement d'heure dans la nuit du samedi au dimanche et donc une heure de moins à dormir.
    Le samedi je suis allé profiter de l'ambiance du Vieux Port, des jardins du fort St Jean et découvrir les structures en béton et les couloirs extérieurs du Mucem au look futuriste. 

Je me mis à rêver de voyage en voyant un bateau de croisière sur le quai. La cathédrale de la Juliotte toujours aussi magnifique et depuis une passerelle, on découvre toute la ville de Marseille, qui s'étend bien au delà des yeux, veillée par la Bonne Mère. Puis une mini traversée avec le Boat pour le Vieux Port d'un quai à un autre.

Pas le temps d'un bon resto avec vite un Fast Food et plus tard des sushis avant de rentrer à l'appartement situé non loin du Prado.
    Dimanche 30 octobre 2022, 7h15. Je suis devant les camions vestiaires pour y mettre mon sac de rechange. Puis un peu d'attente avant de passer les portiques de sécurité avec double contrôle. Puis ce sera la visite du stade Vélodrome avec son terrain de foot hyper bien entretenu, ses gradins, ses arches métalliques et un écran géant qui nous souhaite une bonne course. C'est une foule ininterrompue de coureurs qui sillonne ce stade et certains font la pause photo. Cette traversée me prit plus d'une demi heure pour arriver boulevard Michelet lieu de départ de la course.


    9H00 sera l'heure de départ de l'élite, dont notre champion de Malataverne Hassan Chahdi qui parcouru les 20 km en 1h et quelques secondes puis il y aura un départ toute les 7 minutes pour chrono horaire de courses et enfin le sas grand public pour les 8000 participants restant. Je partis avec la 7ème vague. J'ai en mémoire le parcours du 20 km que j'avais fait en 2008 mais les 3 derniers kilomètres ont changé car nous ne terminerons plus sur la plage mais sur les hauteurs de Cassis.
    9H40. Top départ pour ma vague sous les applaudissements du public et les animateurs. Le soleil est déjà présent avec un voile nuageux et une sensation d'humidité un peu lourde. Comme les meilleurs coureurs sont déjà parti, il y a plus de fluidité à courir. le boulevard Michelet et la route de la Gineste sont réservé aux participants avec quelques cyclistes pour nous encourager. Profitons de cet espace sans voiture.
    Les 3 premiers kilomètres seront un faux plat montant jusqu'à l'obélisque de Mazargues, puis passage devant l'université de Lumilly avant un rond point direction Cassis. Il y aura 3 ravitos tous les 5 km ainsi qu'un contrôle chrono. Malgré les recommandations du respect des déchets sur la course, il y a beaucoup de petites bouteilles d'eau qui jonchent le sol au niveau des ravitos. Après le premiers ravito, le parcours se fait plus montant et voilà enfin la dernière partie avec un pourcentage de 5% jusqu'au col de la Gineste au 10ème km, point le plus haut de la course. Le paysage est grandiose avec ces massifs calcaires et derrière nous Marseille s'éloigne de plus en plus.


    11H15. J'entame la descente vers Cassis, et même si le plus dur est fait, il va falloir ne pas trop se mettre dans le rouge car il y aura certes des descentes et quelques petit faux plats montants et il ne faut pas oublier que l'on est sur du bitume. Et je ne veux pas réveiller les douleurs de mon genou.
    Au 17ème km la baie de Cassis se découvre à nos yeux, entouré des massifs des Calanques toujours aussi magnifique et son fameux Cap Canaille qui surgit de la Mer Méditerranée. Il reste 3 kilomètres il seront bosselés avec des petites montées et descentes dont certaines que je ferai en marchant. 

    Au 19ème km, la dernière côte au niveau de la gare où je retrouve un peu d'énergie sur les derniers 800 mètres grâce aux encouragements du public et des coureurs qui me donne chaud aux cœur. Je double 2 coureurs en grande difficulté et termine en 3h12 sur le tapis rouge, loin des mes performances passées 15 ans en arrière. Je reçois une médaille finisher en bois auquel auquel est joint une pastille avec des graines à planter, voilà une idée originale. Malgré mon chrono, je suis content d'y avoir participé, de revoir ce petit coin des Bouches-du-Rhône fort joli et de vibrer avec tous ces sportifs qui prennent du plaisir à faire du running. Il est temps de récupérer mes affaires, d'attendre la navette en bus qui nous ramènera au Stade.
    Un grand bravo et merci à tous les participants, à l'organisation, à la sécurité, aux animations sur le parcours et au public avec tous ses encouragements. Longue vie à Marseille-Cassis. Bonne récupération alors, Pourquoi pas 2023 ?

Robert

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