Pour cette nouvelle édition, Jean-Pierre Buix, sa ville, ses organisateurs et ses bénévoles ont misé sur une belle réussite et une superbe organisation pour ce trail qui est maintenant une référence dans le milieu du trail. Avec une présence européenne où j'ai croisé des Anglais, Italiens et des Belges sur le parcours du 23 km, cette nouvelle édition servira en septembre prochain de championnat de TTN. Comme quoi, cette petite partie de la Drôme a toutes les références tant par ses paysages, que pour ses monosentes, ses massifs et ses chemins, et a de quoi attirer tous les fans de course à pied hors stade sans oublier les chemins de VTT et les nombreuses voies de varappes. Comme dit le slogan ''la Drôme C'est Sport''.
Trois parcours habituels, un 12 km, un 25 km et un 38 km (il me semble que les 3 parcours sont plus long au dire des infos des coureurs, mais quand on aime...) avec 3 horaires différents, 7H30 pour le long, 10h00 pour le moyen et 11h00 pour le court. Cela évitera les bouchons de l'année 2013 ou le 38 km et le 21 km partirent en même temps. De plus le parcours du 23 km est rallongé de 1,700 km histoire d'étaler les plus de 800 participants. Ce qui fut plus agréable et un peu plus roulant pour la mise en jambe des premiers kilomètres.
Nous sommes deux représentants du JCP, moi-même et Carine que je ne croise pas. Je retrouve Béa (qui me remet comme un VIP mon enveloppe avec mon dossard), Bernard, et deux filles de Valence (Laurence et sa copine qui sont sur le 12 km). Des coureurs me saluent, je suis venu avec Martine et nous allons une nouvelle fois nous tester.
10H00 top départ. Il va faire chaud car je vois déjà afficher 15° au cadran d'une pharmacie. Le mistral risque de souffler sur les crêtes. C'est un peloton coloré qui anime les ruelles de Buis puis comme en 2013 nous empruntons la route qui monte au col d'Os puis un large chemin de pierre qui monte régulièrement. J’entrevois déjà les premiers qui ont bien 500 mètres d'avance. Puis après une petite descente nous retrouvons la partie qui a fait bouchon l'an dernier. Nous continuons et voilà la première difficulté. Je suis un bon groupe d'une dizaine de personnes, nous montons en file indienne sur une monosente, puis nous longeons le massif en crête et nous retrouvons une petite plaine où la vue sur le Mont Ventoux ainsi que différents massifs des Baronnies est superbe. À un col, une brigade de pompiers nous encourage et nous surveille. Puis direction le col de Linceul au 11ème km où se trouve le seul ravito du parcours.
C'est là que commence ma galère car je vais me tordre ma cheville gauche une première fois et sur du plat. Une douleur s’installe mais je peux avancer, je ralentis mon allure (pas rapide je sais) mais j'arrive à repartir à petites foulées. La douleur à la cheville se calme quand le sol est plat et montant.
Martine me rattrape au ravito. Puis de nouveau changement de parcours par rapport à l'an dernier. Nous devons descendre dans une combe, la remonter et de se retrouver au nouveau au col du Linceul. Je dépasse Martine dans la montée. Après le col une bonne montée par un large chemin où je suis en compagnie de 5 filles… Le rêve....
Deuxième forte descente en balcons avant d'attaquer la dernière montée sur 500 m avec 170 m de D+. Je reconnais bien cette portion alors pas la peine de se mettre dans le rouge et réveiller la cheville.
17ème km. Voilà c’est la fin des montées et commence pour moi un calvaire car c'est maintenant que de la descente. Deux fortes pentes où ma cheville se tord de nouveau. Je crie de douleur mais je sens que la cheville ne gonfle pas. Alors je descends doucement et m’attrape aux branchages. C'est là que Martine me dépasse et je ne la reverrai qu'à l'arrivée. J'arrive à courir quand le sol n'est pas trop caillouteux ou pentu ce qui me rassure un peu. De plus le parcours n'a pas changé, je sais où seront les prochaines difficultés.
Passage dans le camping de nudiste pas encore ouvert. Puis 2ème grosse portion ou la cheville se tord à nouveau (8 torsions en tout dans les descentes). Alors je peine et je râle, mais Phil n'est pas là pour entendre. Je perds énormément de temps. Je tablai sur 4hoo mais la cheville me fait mal. La fin de la mortelle descente enfin faite, il faut traverser la rivière sécurisée par des cordes. Le parcours finit par un chemin à travers les oliviers et 1,5 kilomètres de route que je trouve interminable, avant d'atteindre Buis et son arche.
Voilà je termine cette nouvelle édition avec toujours autant de plaisir dans ce petit pays que j’adore, même si Martine me met minable de 4'30.
Je remercie toute l'organisation et je dédicace ce récit à Christine C qui devient quinquagénaire le jour de la course. Bienvenue au club des V2.
Bravo et Merci à tous les coureurs, à l'organisation et aux bénévoles et vivement l'année prochaine. Bonnes fêtes de Pâques à toutes et tous et pas trop de chocolats !
Merci Robert pour cette attention, eh oui je fais maintenant partie des quinquagénaires (je ne me suis pas encore habituée à ce mot).
RépondreSupprimerBonnes fêtes de Paques à tous