Mi janvier, j'attaque donc plein d'entrain et d'envie ma préparation sur 12 semaines, prêt à relever le défi de le courir en 4h.
Mais le 24 janvier suite à la Crussol vertical, une douleur lancinante au genou droit se déclare et me contraint à stopper la course, verdict tendinite du tenseur du fascia lata, dit la maladie de l’essuie glace !
Mon médecin du sport me dit de laisser tomber et qu'il me faut 2 à 3 mois de repos minimum ! impossible de me résoudre à une telle idée...
Après 1 bon mois d’arrêt je reprend début mars l'entrainement et enchaîne par le semi de Bourg lès Valence, après 1 semaine de préparation, que je boucle en 1h50. J'enchaine tant bien que mal par 3 semaines de prépa et me présente donc sur la ligne de départ du marathon avec une préparation bien tronquée et minimaliste, mais plein d'espoir, conforté par des sensations revenues.
Arrivé dés jeudi soir, j'ai toute la journée du vendredi pour flâner au running expo et récupérer mon dossard.
Dimanche matin 8h j'arrive sur les champs impressionné par la foule et l'ambiance qui entourent les lieux. Je pose mon sac à la consigne et me rend tranquillement dans mon sas 3h45.
Mais 2 kilomètres plus tard, une énorme contracture envahie mon vaste interne gauche, une boule de 5cm de diamètre se forme et m’empêche de courir et même de marcher. Je rallie tant bien que mal le 35ème km, 40 minutes plus tard, où des masseurs s' occupent alors de moi pendant plus de 20 minutes pour venir à bout de ma contracture.
Je repars en marchant après avoir perdu 1h dans l'affaire, un peu dépité mais bien décidé à en terminer. Après deux kilomètres de marche prudente, je reprends la course tout doux, tout à l'air de tenir, j'accélère, la forme est là (normal ça fait une heure que je me repose !) et je boucle les 5 derniers kilo en moins de 25 minutes.
Ça ne sera pas dur diront certains "moqueurs" du JCP.
Un énorme merci en particulier aux secouristes du 35eme, sans eux je n'aurais jamais pu finir, merci à ma famille qui m'a mis dans les meilleurs conditions pour réussir. Sacré souvenir quand même que ce marathon de Paris, avec une organisation parfaite, des volontaires aux petits soins et une ambiance incroyable le long du parcours et quelle solidarité entre les coureurs, voilà qui fait chaud au cœur et qui fait plaisir à voir.
Si vous cherchez une course grandiose (certes un peu chère !), je vous y attends donc nombreux et nombreuses l'an prochain, ma pré inscription étant pour moi déjà faite !!!
Pierre-Jean
Ps: félicitations à Stéphane ! sacré chrono et sacrée perf ! bravo, c'est mérité....
Un grand et immense bravo à tous les deux, pour vos performances
RépondreSupprimerBravo à toi PJ, pour ton courage et ton abnégation à terminer ton premier marathon
Qu'importe le temps pour cette première, l'important c'est d'avoir pu franchir le ligne d'arrivée et surtout ne pas rester sur un échec
Donc pour 2015, c'est tout bénef. avec une bonne prépa et de l'expérience en plus, acquise lors de cette première édition, tu devrais exploser ton chrono et franchir la barre des 3h45
Bonne récupération à tous les 2, et à bientôt
Encore un grand bravo
Bravo pour ce récit. Une course difficile mais qui forge l'expérience. Ce n'est pas moi qui dirait que tu aurais dû écouter ton corps, le mental sait passer au dessus dans bien des circonstances. Par contre, un vrai repos serait le bienvenu pour repartir encore plus fort.
RépondreSupprimerfelicitations terminer 1 premier marathon c'est pas gagne d'avance ,alors avec une prepa gachee par une blessure....chapeau
RépondreSupprimerl'annee prochaine tu te rapprocheras de la belle perf de stephane