Je vais vous résumer au jour le jour ma randonnée, histoire de ne pas trop vous ennuyer et de ne pas faire des longueurs, car le blog est plus fait pour les amateurs de course ou rando course, mais pour le trek, il y a des sites plus spécialisés. Et Phil n’aura pas trop à corriger ou reformuler correctement mes phrases.
Le 1er jour, c’est un départ de Lyon en avion pour une arrivé à Funchal, la capitale de l’île, que je retiendrai. D’abord l’arrivée en avion a son pesant de petites frayeurs, car c’est une île balayée par les vents, et malgré les informations et les conseils rassurants en portugais, en anglais du pilote, l’avion est soumis à pas mal de vibrations, au point de croire que l’avion va partir en éclat et finir sur la piste d’atterrissage qui ne fait que 3.5 km dont une partie est construite sur la mer, soutenue par des pilotis en béton. Une prouesse de technologie pour recevoir tous ces avions chargés de touristes. L’île en vit principalement, mais c’est aussi une production de vins et fleurs. Madère a des reliefs abrupts dignes des montagnes alpines et peu de plaines. Claude, une copine de randonnée a même cru que les ailes de l’avion allaient toucher les falaises, mais c’est plus un effet d’optique car il y n’y a eu aucun problème de vol aérien depuis des années. Une fois atterrit, on a retrouvé notre respiration et applaudi le pilote car on a senti que nous étions bien sur le plancher des vaches. C'est par une fin d’après-midi maussade que nous accueille Funchal mais la météo sera plus agréable les jours suivants.
Le soir c’est dans un restaurant local que j’ai gouté mon premier plat d’assortiment de poissons pour un prix très raisonnable et je fis connaissance avec une partie de mon groupe de randonneurs.
Le 2ème jour, rencontre avec le reste du groupe et le guide Madérien Juam Carlos, qui parle bien le français. Départ pour 2 randonnées dont une de 8 kilomètres sur l’un des lieux les plus touristiques de l’ile, à la pointe Est de l’ile (la pointe de Sao Lourenço) et l’après-midi, une balade de 10 km sur les premières levadas, canaux d’irrigations construit il y a 2 siècles à la force des bras des hommes et qui amènent l’eau de pluie tombée au nord de l’ile vers les cultures de la partie Sud, terre plus sèche et moins arrosée durant la saison sèche. C’est un parcours en balcon, sur le flanc nord de l’ile, par des chemins fait par les gens qui habitaient là et qui avaient besoin de se déplacer d’une vallée à une autre. Par endroit le chemin est assez humide.
On y découvre quelques plantes, des arbres et des fleurs typiques de la flore semi tropicale. Pas trop de fleuraison en cette période automnale car elle ne va pas tarder à se ressourcer pour mieux embellir l’ile le printemps prochain. C’est un parcours pittoresque avec de beaux points de vue sur ses falaises qui plongent dans l’océan et l’une des plus belles journées du séjour. Quelques passages délicats avec une corde pour la sécurité, frisson garanti.
A la fin du parcours un minibus nous amène à notre hôtel 4 étoiles où nous est servi un apéritif de bienvenue et un repas dans un restaurant gastronomique avec des serveurs aux petits soins pour bien nous remplir le verre de ce vin de Madère et je découvre qu’il existe aussi des vins secs blancs et rouges, c’est autre chose que le vin liquoreux connu mondialement. Le guide nous explique que ce sont les anglais qui inspirèrent la recette, le vin fut mis en futs puis réchauffé pour le conserver lors du transport, d’où des vins avec un degré d’alcool assez élevé.
Robert
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