Mais une sortie club, ne peut se faire sans une bonne gestion et je tiens à remercier Jenni pour avoir su gérer les inscriptions et les hébergements, Dom pour la gestion nourriture et matériels sans oublier les petits plats de chacun d'entre nous ont amené pour que les repas soient conviviaux. Les bières et les punchs étaient les bienvenus après la course. Pas avant bien sûr, on est des sportifs quand même.
Nous serons un petit noyau le vendredi après-midi à retrouver le camping à 15 mn de Chanac, ce qui nous a permis le samedi matin d'aller emprunter un petit chemin autour du camping pour admirer ce paysage lozérien avant d'aller encourager Jean-Marie et les coureurs du 51 km sur son parcours dans un petit village du nom de Castelbouc où il y avait un ravito et faire notre pause pic-nic.
Dimanche matin me voilà en compagnie des copains du JCP, Quentin, PJ, Sabine, Laurent, Mickaël, Dom et Phil pour le 27 km et + de 1 200 m de D+ au départ de Chanac. Alexandra, Alex, Philippe T. et Baptiste seront sur le 52 et partiront de St-Enimie, enfin Anne Catherine, Frédéric, Christine et Sylvie sur le 14 au départ de Chanac.
Deux invités de marque, la pluie et l'orage seront présents au départ et jusqu'à 11 heures ce qui va me compliquer le parcours, rendant le sol glissant et boueux.
Déjà que je ne vais pas vite et malgré ma prudence, je vais laisser aussi quelques traces de mes chaussures, de mes fesses et même mes empruntes digitales lorsque qu'il a fallut que je me tienne aux cordes et aux quelques branches qui ont supporté mon poids de 90 kg (je prends 3 kg par an en ce moment, d'après une certaine personne peu recommandable) et lors des passages techniques.
Alors en quelques lignes, voilà mon parcours.
9H00 top départ du 27 km mené par un tracteur jusqu'au pieds de la tour de Chanac, et après une petite montée dans les vielles ruelles, nous voilà le long du Tarn sur 2 km, puis ce sera une ascension plus ou moins progressive à travers champs et bois avec le bruit des orages et de la pluie sur les arbres qui seront mes compagnons musicaux. Quelques courtes monosentes pentues et déjà bien glissantes seront mes premiers obstacles.
Au 5ème km, nous sommes au plus haut de la course à 1 000 m d'altitude. Je croise une gars qui vient de se fouler la cheville mais il arrive à marcher et ensemble nous ferons une partie du chemin. La dernière féminine nous rattrape ainsi qu’un couple qui fait pas mal de pause photos malgré la pluie et voilà les serre-files qui nous encouragent, s'occupent du blessé et récupèrent les rubalises oranges.
Un peu de replat et c'est parti pour un premier passage en crête qui me donne presque le vertige, avec pas mal de pierres mouillées par la pluie bien présente. Je m’agrippe comme je peux pour éviter la chute, hélas une pierre me griffe la main et le sang rempli ma main. Puis le parcours est un peu roulant dans un pré avant une bonne descente très pentue. Par endroit je suis obligé de m’asseoir tellement c'est ''haut''. J'ai peur de sauter que voulez-vous !
Puis vient le passage dans une portion glaiseuse qui ressemble plus à un toboggan tellement il y a eu de coureurs qui ont piétiné cette portion. Un bénévole et une corde pour la sécurité et le serre file me dit qu'il n'y a plus qu'à mette son cul par terre et se laisser glisser. Je lui répond que la boue ne m'a jamais fait peur. Et c'est partie pour 15 secondes de bonheur absolu sous les encouragement des autres coureurs et l'admiration du soleil qui est enfin réapparu.
Après ce 2ème passage technique il y a une dernière descente hyper technique avec longue corde pour la sécurité à 3 km du village Les Salelles. Là encore je perds beaucoup de temps car ça glisse énormément et j’utilise tous les muscles de mes bras pour ne pas glisser. Je transpire à grosses gouttes et il me reste 15 mn avant la barrière temps et je reconnais la cascade que nous avions faite lors de notre dernière course en 2013. Je sais que le chemin sera en dévers jusque là, alors comme la prudence est de mise dû à un sol glissant et qu’il me reste 15 minutes avant la barrière temps, je me dis que je ne passerai pas et donc la course sera fini pour moi dans ce charmant petit village traversé par le Lot.
Après la cascade, le chemin est maintenant descendant mais hyper glissant. Passage dans une petit hameau, sous le pont d'une route et voilà les 500 derniers mètres ou je retrouve l'envie de trottiner. Quelques mots à mes serre-files pour leur annoncer mon abandon, vu l'heure, 12h10 à ma montre. Enfin le ravito et fin de course pour moi avec 14,700 km et ses 630 m de D+ sans rancune. Il faut bien accepter les règles.
Cerise sur le gâteau je retrouve la dernière féminine en larme dans la voiture qui nous ramène à Chanac.
Alors voilà, j'ai participé en partie au Trail de Lozère et malgré ma forme pas vraiment olympique, je tiens à remercier les serre-files, les bénévoles et l’organisation pour ce magnifique Trail.
J'ai pu ainsi applaudir l'arrivée de tous mes copains du JCP, et de terminer notre sortie club dans une ambiance conviviale et espérant que mes blagues n'ont pas trop dérangées.
Robert
P.S. - Promis, l'an prochain je me mets à la natation synchronisée, l'eau fraîche ne me fait pas peur.
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