jeudi 15 mai 2014

Semi de Crest


            Pour cette 13ème édition, le JCP est présent sur 2 des 7 courses hors stades de Crest pour le Week-end du 10 & 11 Mai. Philippe C. et Christian sur le 12 km le samedi et le lendemain 7 membres, Mams, Isabelle, Carine, Pascal, Serge, Christian qui remet cela après sa bonne suée de la veille et moi-même. Quelle forme notre Christian, on ressent chez lui une grand passion pour la course quand il parle des futurs projets et surtout à sa bonne préparation. Respecte bien les temps de récupération pour ne pas trop t'épuiser.
            Phil, toujours un peu blessé (il est à la course à pied ce que Gourcuff est au foot) est venu pendant les deux jours supporter son club mais aussi les coureurs du 100 km et du 65 km le samedi. Il s'est rajouté un petit plaisir en se déplaçant à vélo vers les différents points de passage des coureurs et en faisant l'ascension du col de la Chaudière.
            Me voilà sur le semi avec ma copine Martine qui n'a pas couru depuis Buis-les-Baronnies et Sylvie, une copine du club d'Allan. Nous avons tous les trois le même niveau. La recommandation de Phil, en voyant ma tête de mal réveillé  "Surtout ne te laisse pas distancer par Martine" (en sous entendu, qu'elle arrive après moi au classement).
            09h55: Derniers Conseils de Jack Peyrard sur le parcours et les comportements à éviter envers les bénévoles et l'organisation.  
            10h00 Top départ. Un peu moins de 300 coureurs partent sous une pluie d'applaudissement et sous une pluie fine, histoire de nous rafraîchir avant l'effort. Le parcours est quasiment identique par rapport aux autres éditions, sauf que nous ne passons pas dans la rue centrale de la ville pour cause de travaux et pour le retour, nous emprunterons un peu moins de rues en escaliers. Le boulevard des berges de la Drôme et le dernier kilomètre avant l’arrivée m'ont semblé moins long, à moins que ce ne soit les encouragements de Phil qui m’aient boosté. Sinon la distance est bien de 21km avec ses 750 m de D+.
            Je pars léger, non pas en poids physique, mais sans gourde car il y a trois ravitos sur le parcours, ni appareil photos, ni portable. Nous partons du pont Mistral, puis suivons les berges de la Drôme, la route de Valence et la première longue montée du cimetière qui va étirer le peloton. Des chemins de terre direction Vaunaveys avec le premier ravito où Martine me talonne. 
Puis direction la croix du Bésot avec ses 4 kilomètres de bonne montée. Je suis en compagnie d'une dizaine de coureurs et nous restons ensemble (je suis avec Sylvie du Club d'Allan et je distance Martine).
            La croix du Bésot (609 m, point culminant du semi), 2ème ravito et c'est parti pour une monosente descendante et technique où je me fais distancer par mon groupe et surtout par Martine qui me double. Je perds du temps et des places. Je sais qu'il y a encore deux bonnes montées ou je vais pouvoir la rattraper. Après cette descente, le chemin est plus large et roulant. Nous sommes rejoints par les coureurs du maratrail partis 2 heures plus tôt. Quelle belle performance pour eux, je les encourage. J’accélère et arrive à rejoindre Martine et Sylvie dans la première montée puis elles repartent de plus belle quand le chemin se fait descendant.
            15ème km. 3ème ravito. Est ce que Martine va me rendre minable ? Elle ne traîne pas au ravito, mais voilà qu'elle recommence à marcher. Je réussis à la rattraper et nous restons ensemble jusqu’à la montée des crêtes. Voilà la dernière partie technique, les crêtes par un passage ou les arbres sont des point d’appuis. Nous sommes ralentis par des randonneurs qui nous laissent passer. Nous voilà sur les crêtes, quelques coureurs du marathon nous doublent encore. Martine râle sur les conditions du terrain et les conditions de la course en général. Elle en oublie d'admirer le paysage qui est sublime. Mais ici pas de bénévoles qui l'entendent râler.
            Puis j’entends une voix c’est celle de Phil qui est venu à notre rencontre, nous encourager et surtout nous motiver.
Il constate que je talonne Martine. Tu te grouilles sinon Martine va te mettre minable. Martine sourit. Et nous voilà partis tous les trois. Phil me fait un rapide compte rendu des copains qui sont déjà arrivés, de la belle performance de Punch malgré sa chute et n'oublie pas de me dire qu'il reste à peine 3 kilomètres. Allez ! Enquille !
            Martine ressent une douleur à son épaule et ralentit. C’est le moment de la doubler et de gagner quelques mètres. À quelques foulées de là, j’entrevois Sylvie. Je dis à Phil que je la connais. Alors il faut la rattraper. J'accélère comme je peux malgré ma peur de chuter. "Mais là, tu peux donner" me dit-il car il n'y a pas de difficulté. J'arrive au niveau de Sylvie. Martine nous rattrape. Comment faire ? Phil continue de nous guider sur le parcours. Dernière difficulté ! Il faut passer sur un rocher très pentu mais il y a des appuis pour les pieds. Il faut être très vigilant même si il y a des bénévoles et la Croix Rouge. 
Puis le chemin se fait descendant. Je suis maintenant en compagnie de Martine et Sylvie. Nous passons dans le donjon, toujours sous les encouragement de Phil. Nous poursuivons dans les ruelles tortueuse et les hautes marches. J'en oublie un peu les douleurs des genoux et de la cheville.
            Je suis ralenti par un couple qui cherche les urgences de l’hôpital. Les filles gagnent 20 mètres mais je réussis à revenir.
            Dernier kilomètre: Alors qui va arriver avant l'autre ? Martine lâche un peu plus bas par un manque d’énergie. Elle termine au pied du podium de sa catégorie. Une grosse frustration pour elle. Je reste en compagnie de Sylvie. Et c'est sous les encouragements de Phil que nous terminons en même temps. Merci à Phil et Sylvie pour cette fin de course haletante.
            Bravo à tous les membres du JCP pour leurs belles performances. Bravo à tous les copains qui ont participé, je sais que certains ont peiné. Merci aux bénévoles et à l’organisation. Un peu de récupération avant l'ultra boucle de la Sarra.
            Et je terminerai par une phrase de Martine "ton pote Phil est vraiment bien avec un bon esprit club" mais je rajouterai "il ne va plus être bon qu'à faire l'accompagnateur, le mi mollet" hi hi.
Robert

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