Nous croiserons pas mal de groupes de randonneurs avec ou sans guide et avec différents langages. Pas mal d’anglais, d’allemands, espagnols et bien sûr français (première clientèle pour la randonnée, le reste est là plus pour la bronzette). De temps à autres nous passons dans des tunnels creusés à même la roche où circule aussi ces levadas. (Certains peuvent faire jusqu’à 300 mètres de longueur, frontale obligatoire ou pieds dans l’eau pour voir le bout du tunnel).
4ème jour. Nous sommes sur les hauteurs de l’île où le paysage a des airs du plateau ardéchois.
Une petite bruine s’invite sur les hauteurs puis après un passage par un point de vue dans le brouillard et un chrono limité (l’armée y faisait son entrainement), nous reprenons un chemin à flanc de montagne, dans une végétation semi tropicale et au terrain assez humide par endroit mais qui nous fit découvrir quelques fruits comme les fraises des bois, les mûres et les myrtilles qui poussent sur des arbrisseaux. Ici pas besoin de se baisser ni de peigne pour les ramasser, c’est à portée de main. Un vrai régal.
5ème jour, nous partons de l’hôtel pour une bonne randonnée par de beaux chemins et des paysages superbes pour aller au Pico Grande (1651 m).
Fini la foule des randonneurs à part un groupe belge francophone avec qui je sympathise avec un certain Robert. La veille il avait consommé une bouteille de Madère et avait sur sa note que son prénom. Et le matin du départ le réceptionniste m’interpela pour payer la bouteille mais l’erreur fut vite rétablie et cette confusion fit rire mon groupe et je fus chambré jusqu’à la fin de mon séjour pour passer pour un consommateur de vin rouge que j’assume partiellement car je pris un verre de vin à chaque diner. Et cela m’inspira tout en marchant quelques histoires belges ou françaises avec mon groupe. Les paysages sont toujours magnifiques. J'en prends plein les yeux et quelques photos.
Souvent sous les tropiques les sommets des îles retiennent les nuages comme à l’île de la Réunion. Le picnic est près d’un sommet que nous aurions dû monter mais lui aussi est sous les nuages. L’état du terrain et la forme du groupe, dissuada notre guide de nous y conduire mais en échange, une petite variante pour entrevoir la côte sud et une partie de Funchal. Madère fait à peine 30 km de large pour 55 km de longueur en ligne droite mais beaucoup de pics et des vallées encaissées où chaque endroit est assez typique avec quelques différences climatiques...
Robert
Super récit Robert, vivement le dernier ! c'est une destination qui m'intéresse et je ne désespère pas d'y aller un jour pour randonner et profiter de ces beaux paysages sauvages. Merci d'avoir partager cette aventure...
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