C’est par une météo de début d’avril 2024 avec un fort vent du Sud, que je suis venu découvrir et participer à la 2ème édition du Trail des Ayes à Toulaud, petit village perché non loin de St-Péray et de Valence en compagnie de Lorette et Elodie, 2 collègues du milieu médical qui m’ont fait le plaisir de le faire ensemble, en oubliant le chrono et pour Lorette, pour qui ce sera une première fois en compétition et qui voulait connaître son potentiel et surtout terminer le trail sans blessure et ne pas réveiller ses douleurs aux chevilles.
2 distances sont proposées avec un 20 km avec presque 1000 m de D+ et un 10 km et 400 m de D+. Nous serons plus de 500 participants sur les 2 courses ce qui est un exploit pour une course qui a lieu un samedi après-midi avec un départ à 16h00. Vers 15h30, Il y a aussi 2 courses pour les enfants selon leurs catégories. Le retrait des dossards doit se faire au plus tard 1h00 avant le départ, si bien qu’il faut arriver tôt. Hélas je n’ai entrevue personne du JCP, si bien pas de photos pour le blog. Depuis quelques jours on peut trouver des photos sur le site Facebook de l’organisation. J’ai entrevu certaines du Club. Allez faire un tour, les photos sont sympas.
Bon après cette longue introduction, place à la course. Nous partirons du Stade à l’assaut du village perché de Toulaud qui est à moins d’un kilomètre du départ. Mon souffle est déjà court à la moitié de la montée. Lorette et Elodie ont une foulée plus légère et me disent de garder mon souffle pour la suite de la montée. Je découvre ce joli village ardéchois et de jolis points de vue sur le plateau et le Roc de Crussol.
Le chemin continue de monter mais il est moins pentu. Il montera ainsi sur 2.5 km. puis, nous traversons une route sécurisée par des bénévoles qui nous encouragent et nous descendrons doucement dans une combe. Une petite portion boueuse où la prudence est de mise avant un chemin en balcon. Un bénévole nous annonce une bonne pente après un passage à gué d'une rivière et sous un pont routier. Le passage dans le lit de la rivière se fait sans chute et voilà la forte remontée, encouragé par un autre bénévole. Puis le chemin continue à monter en pente douce pour contourner un massif. Au 4.5 km enfin un peu de descente. J'active mon trottinage pour rattraper les filles. Elles continuent de m’encourager et cela me fait plaisir d’être ensemble. J’espère, au fond de moi, qu’elles ne s’ennuient pas sur le parcours. Encore une bonne montée mais assez roulante avant de redescendre dans un lit de rivière et un passage un peu boueux. Un petit tape cul avant le ravito du 6ème km. Antony, le mari de Lorette est là avec ses enfants, nous encouragent et Anthony immortalise notre passage dans les bois de façon joyeuse. Lorette semble bien et ravie de revoir sa petite famille. Nous reverrons nos admirateurs à l’arrivée. Elodie semble aussi heureuse d’être là et continue de nous coacher. Elle s’arrête à peine au ravito, d'où sa légèreté et encourage les coureurs du 20 qui ont leurs chaussures et pleines de boue. Elle a du potentiel cette petite, et comme elle déménage dans le Var cet été, elle a déjà repéré un Club de Trail non loin de sa future maison. C'est scotchant...
Il nous reste 4.5 km et encore un peu de descente dans des racines que je fais en marchant pour éviter une entorse. Puis une bonne remontée par un large chemin. Il est assez roulant et au détours d’un virage nous entrevoyons quelques massifs de ce petit pays de Toulaud. Le vent s’étant levé, nous ressentons un peu de fraicheur. Nous étions à l’abri dans la forêt. Au détour d’un chemin en boucle voilà le panneau routier col des Ayes 379 mètres. Un groupe de bénévoles est là pour nous encourager ainsi qu’un photographe. Puis un petit selfie du trio gagnant avant la dernière grosse et longue cote où des coureurs du long nous dépassent encore. Elodie se fait plaisir dans la dernière montée et nous attendra à la fin de la côte toujours aussi souriante. Lorette suit mon rythme qui lui convient. Elle n’a pas de douleurs. Dernière grosse cote, donc, avant 2.5 km de descente. Mais elle n’est pas raide et se fait par paliers. Ce qui n’est pas pour me déplaire et pour les cuisses. Des coureurs du long continuent de nous doubler de façon admirable. Voilà le dernier kilomètre dans les rues et escaliers du vieux village de Toulaud.
Nous faisons passer un couple qui était juste derrière nous. Et nous voilà maintenant avec le serre-file, il nous encourage et est fort sympathique. Et voilà les 300 derniers mètres. Lorette se refait une beauté en remontant ses cheveux pour la photo finale d'Anthony. Et enfin l’arrivée triomphale des nous 3 ensemble sous l’arche. Et 2h01 au chrono pour cette belle aventure collective et conviviale remplie de souvenirs et d’histoire à se raconter.
Place maintenant au ravito, à la bière offerte par l’organisation et tandis que mes collègues rentrent chez elles. Merci Lorette et Elodie pour ce joli cadeau. Je retrouve Phil, les copains du JCP, Daniel, Cyril et on attend surtout l'arrivée de nos 5 Jcpiennes qui étaient sur le 20 km devant une 2ème bière.
Cette 2ème édition fut un franc succès et moins humide que la 1ère édition. Bravo à toutes et tous pour votre participations et vos belles performances. Bonne récupération et j’espère y revenir en 2025, en attendant le 11 km du Trail de Juliau à St -Jean le Centenier m'inspire pour le week-end qui arrive. Alors en attendant,
Bon printemps à toutes et tous.
Robert
. Ces 24 heures sont une première pour nous. Le départ est à midi et nous sommes partis trop vite mais on se laisse aspirer, après une bonne heure et se répéter qu'on va trop vite, nous commençons quelques petites pauses pour s'hydrater et s'alimenter. 
et la température est idéale. Le parcours est situé dans un camping à Vallon Pont d'Arc, idéal car c'est bien éclairé la nuit, on court sans la frontale, les arbres nous protègent du soleil et du vent. On voit toujours du monde, cela nous permet de courir sans à avoir à porter nos affaires. Après quelques heures, et avec la nuit la température baisse vraiment (3 à 4°C dans la nuit). La nuit a été terrible pour moi. Des problèmes gastriques, j'étais pas bien. 
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