Voilà encore une course que je découvre en compagnie de Phil
et Didier, dans notre capitale des Gaules.
C'est une première édition qui
réunit pas moins de 160 coureurs. La moitié des participants la font en solo.
C'est une boucle de 2 kilomètres très précisément et le but est de faire le
maximum de tour en 6h00. Il est possible de le faire en équipe de trois, comme
nous cette année
La boucle
est loin d’être plate. Pour ceux ou celles qui connaissent Lyon, nous sommes
sur les coteaux de Fourvière. La boucle emprunte une ancienne piste de ski (toujours
utilisée lorsque la neige reste) nommée piste de la Sarra avec un dénivelé de
plus de 100 m de D- puis se poursuit surtout par la montée Nicolas de Lange et
ses 563 marches. Il me semble me souvenir que Stéphane, le serre file du LUT de
l'an dernier, m’avait dit que c’est l'une des rues de Lyon avec le plus
d'escaliers.
Le départ
de la course a lieu à 16h30, mais il nous a fallu bien 1h30 pour arriver à bon
port car la circulation est dense en ce samedi après midi sur Lyon et que c'est
aussi les nuits des musiques électro de Lyon. Mais grâce au GPS, aux souvenirs de
Didier et aux indications d'une vieille dame
du quartier de Fourvière, nous avons pu trouver les lieux de festivités. Déjà
pas mal de monde, beaucoup de bénévoles et des gens venus nous encourager. La
météo est agréable, bien moins de vent que dans la Drôme. Nous récupérons nos
t-shirt à la taille tellement large que nous sommes obligés de les essayer sur
place avec des sourires d'admirations et des gloussements de la part des
féminines participantes. Et surtout nous récupérons le fameux bâton
relais.
Il faut
aller se changer, pas le temps de découvrir le parcours. Vient la question, qui
démarre ? Quel sera l'ordre de passage ? Comment allons-nous gérer la
course ? Un tour ou deux ? D’un commun accord j'ouvre les festivités
puis Phil et enfin Didier. Nous décidons dans un premier temps de faire un tour
chacun, puis 2 tours chacun et vice versa. C'est une bonne stratégie, vu la difficulté
et le dénivelé 90 m D+ à chaque boucle.
16H30
précise, c'est le départ.
Je commence et première difficulté, le départ de
boucle a lieu en bas de la piste et nous devons la monter sur 100 mètres avant
de la redescendre et d'attaquer la boucle. Chacun son rythme selon son
challenge. On repère les relayeurs à leur bâton.
Après la piste, voilà la rue
de Montauban qui a un profil en dos d'âne. Un copain de Coco le Cyclo, Laurent,
qui est bénévole, nous reconnait et nous encourage à
chaque passage.
Puis nous
poursuivons par une petite ruelle en faux plat montant avant d'attaquer les
escaliers. Chacun son style pour les monter, une par une, par 2 voir 3 en
marchant ou trottinant. On entend déjà de gros souffles mais on aime ça.
Arrivé en haut, un peu de replat, vue sur la basilique de Fourvière, nous
passons devant une place ou des souffleurs de cors entament quelques airs
folkloriques. Puis le chemin est descendant avant d'attaquer la passerelle qui
vibre sous nos pas. Une grande ligne droite avant un virage en tête d'épingle
et l'on retrouve l'arche et le passage du relais. Et ainsi de suite avec
environ 9 boucles chacun. Didier et Phil font de bon chrono à chaque tour et
leurs pulsations cardiaques sont à leur maximum. Nous réalisons une bonne stratégie
et le temps entre les relais est bien géré si bien que l'attente n'est pas
longue.
On peut boire, se restaurer. Phil ne s’en prive pas, il est dans son élément avec les Dragibus, madeleines maison, chips et j’en passe. Il a toujours quelque chose dans les mains, quand il ne mange pas, c’est son téléphone.
On peut boire, se restaurer. Phil ne s’en prive pas, il est dans son élément avec les Dragibus, madeleines maison, chips et j’en passe. Il a toujours quelque chose dans les mains, quand il ne mange pas, c’est son téléphone.
Vers
21h00, les ombres de la nuit commencent à s'installer. L’organisation a tout
prévu, des frontales sont à notre disposition, quelques spots pour la descente
de la Sarra et surtout les 563 marches sont éclairées par des petites bougies
allumées par des bénévoles. C'est féerique, j'adore cela. La tour «métallique»
de Lyon est elle aussi illuminée ainsi que la passerelle. Je retrouve les
sensations des courses de nuit où le regard capte la moindre lumière et c'est
magique.
Le dernier tour, nous décidons de le faire ensemble, il nous reste 15 minutes et là Didier et Phil essayent de le faire le plus rapidement possible pour gagner un tour à notre compteur. Et c'est Didier qui nous le rajoute en le faisant en 14'30. Bravo pour ton exploit car c'était ton 2ème tour et je sais que tu as mis tes dernières ressources, bravo aussi à Phil qui a servi de lièvre.
Le dernier tour, nous décidons de le faire ensemble, il nous reste 15 minutes et là Didier et Phil essayent de le faire le plus rapidement possible pour gagner un tour à notre compteur. Et c'est Didier qui nous le rajoute en le faisant en 14'30. Bravo pour ton exploit car c'était ton 2ème tour et je sais que tu as mis tes dernières ressources, bravo aussi à Phil qui a servi de lièvre.
Cerise sur le gâteau, les cuisses et les mollets ont bien
morflé malgré un bon entraînement vélo pour certains. Je réalise que l'on
manque un peu de step lors des séances de PPG (Serge tu sais ce qu'il reste à
prévoir).
Nous
serons récompensés par une bonne bière et surtout un buffet avec des salades de
pâtes, des gâteaux et compotes maison. Un régal pour tous.
Alors nous
nous sommes dit que l'an prochain, nous
pourrions y revenir avec des équipes féminines ou mixtes et pourquoi pas comme
Didier de le faire en solo.
Merci à
l'organisation, aux bénévoles et aux personnes qui nous ont encouragées tout le
long du parcours ou par texto ou Facebook.
Bravo l'équipe ! J'avais déjà l'envie d'y aller, vous avez fini de me convaincre. J'espère qu'ils arriveront à la faire sur au moins 12h, et mieux 24h : ce serait un super objectif. En équipe, c'est un autre type de course qu'en solo, et ça demande des efforts beaucoup plus intenses, et certainement aussi crevant au final qu'un solo. Et l'esprit d'équipe en plus ! Bon week-end à tous !
RépondreSupprimerMerci Claude. En solo, 12h ou 24 h ça me parait vraiment énorme car la répétition de la montée des marches et la descente de la Sarra sur 24 h c 'est inhumain... sauf pour Coco le cyclo.
SupprimerRespect pour ton doublé du week-end dernier.