Défi Yayos

Me voilà bien embêtée jeudi dernier avec un dossard gagné pour la 1ère édition du défi Yayos vertical à Peyrus sur la montée du Pas du Touët (encore lui ! Il m’en veut !). Mais comme me l’a appris Mam’s, mon modèle au club: « Tout dossard gagné doit être honoré »…

Me voilà donc samedi à Peyrus, la mine déconfite, pour prendre ma revanche avec Monsieur Touët…  Je m’entends encore dire à Philippe DP une semaine plus tôt : « Et dire qu’ils organisent une grimpée de ce truc, faut être fou ! ». Ne jamais manquer de respect au Touët, règle numéro 1 !... Bien sûr dans l’affaire, j’ai embarqué Quentin avec moi, rien ne lui fait peur !

Heureusement, l’accueil que nous réserve les membres de Yayos, organisateurs de la grimpée, me réconforte un peu. Cette bande de joyeux lurons a mené cette journée de main de maître ! Convivialité et plaisir sont leurs mots d’ordre ! Ils nous expliquent le déroulement de l’épreuve: départs à partir de 13h, toutes les minutes par groupe de 3. Quentin s’élancera dans les tous premiers et moi un peu après. A 12h15, tous les participants rejoignent ensemble l’aire de départ en s’échauffant.
Voilà c’est l’heure ! Quentin part dans le 2ème groupe, pleine balle ! Moi je discute avec les deux filles qui m’accompagnent (dont Amandine, la future gagnante). L’ambiance est bon enfant !

13h07, c'est parti!
1,9 km, casi 600 m de D+, une pente à 23% de moyenne! Je cherche encore une image pour décrire les sensations dans cette montée… Je passe à peu près par tous les états, « Qu’est-ce que je fais là ? J’aurai jamais dû venir, j’arrête, j’en peux plus… !! », Les jambes en feu et le cœur qui semble exploser, bref du pur bonheur… Heureusement il y a des membres de Yayos qui nous encouragent et surtout, surtout j’ai une fille à 100 m devant moi qu’il faut absolument que je rattrape ! Alors je grappille mètre par mètre et y arrive enfin… Il reste 200 m, Quentin qui a fini depuis un moment (grimpée bouclée en 20’50’’, une formalité quoi ! ) est là sur le côté. Je lève la tête, dernier effort (surhumain) pour finir en 30’23. Je n’aurai pas pu faire mieux, j’ai tout donné et je crois que dans ma modeste « carrière » de sportive, je ne me suis jamais fait aussi mal !

A l’arrivée, je suis écœurée, à bout de souffle et de forces, mais il suffit de quelques minutes et le cœur retrouve peu à peu un rythme normal. On échange alors nos impressions et tombons d’accord: « C’était trop bien en fait ! C’est quand la prochaine manche ?? ».
Rendez-vous pris pour le 16 mai, surtout que Monsieur finit 3ème au scratch (les 2 élites Benoît Girondel du Team Asics et Renaud Rouanet du team Hoka n’ayant pas été comptés dans le classement) alors il a une place à défendre !

Et je suis sûre que d’autres JCPien(ne)s nous accompagneront, n’est-ce pas ??...

Jennifer

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