Après 4 ans d’absence sur le parcours mythique de la Saintélyon, j’ai décidé de faire cette année la SaintExpress, une version plus courte, 44 km avec 1000 m de D+ et 1500 de D-. Elle se fait également de nuit mais nous partons de Sainte-Catherine, soulageant ainsi mes jambes de 28 km.
Nous partirons à 23 heures, ouvrant ainsi le chemin des trailers de Saint-Étienne et nous sommes 3000 inscrits sur le parcours pour un total de 17000 coureurs toutes courses confondues car depuis quelques années il y a des versions courtes.
Les dossards sont à retirer à la Halle Tony Garnier à Lyon, superbe bâtisse du siècle dernier tout illuminée et à l’intérieur tout un aménagement pour recevoir tous ces passionnés de trails. Des stands de différentes régions pour des grandes courses mythiques, des boutiques de running, une immense salle de conférence avec gradins et vidéos, des bars et snacks et le stand des retraits des dossard qui se fait dans une fluidité des plus agréables.
A cause du plan Vigipirate, nous sommes palpés à l’entrée de la Halle par des gardiens et nos sacs sont fouillés. Mais tout c’est bien passé.
Ma première inquiétude a été de venir en voiture sur Lyon et malgré avoir loupé la sortie, j’ai pu rapidement revenir sur mes pas et trouver la Halle, puis il a fallu trouver un parking. Certes cher car 0.60€ le quart d’heure puis le forfait nuit mais c’est à deux pas de l’arrivée et je risque d’être dans les chaussettes.
J’ai pu me changer après le retrait des dossards, manger mon plat de pâtes et être fin prêt pour flâner dans les stands, écouter un reportage sur les blessures et 20 heures sonnante récupérer la navette gratuite pour St-Catherine à 45 mn de Lyon. C’est qu’il en faut des car pour amener tous ces coureurs et coureuses sur les différents lieux de départ.
A Ste-Catherine, c’est sous des tentes que nous sommes "parqués", debout pour pouvoir mettre tout le monde dedans car la température est de 1.5° et le sol a déjà une gelée blanche. Il faut attendre 23h00 avant le départ. Alors on s’occupe un peu mais sans trop bouger, quelques mots d’encouragements mutuels et de sympathie avec un regard rivé sur la montre pour guetter l’heure.
A 22h30, un animateur nous décrit un peu le parcours, nous encourage et propose un petit échauffement pour ne pas partir trop frigorifié et pour nous dégourdir les membres.
23h20, me voilà dans la 3ème vague de départ.
Et c’est parti pour 11 km jusqu’à St-Genou-le Camp. Le parcours alterne route et chemin et nous nous dirigeons vers le bois d’Arfeuille et sa légendaire descente mais l’organisation nous a préparé une nouveauté et la difficulté pour l’édition 2016, la montée vers St-André-la-Cote par Rampeau (750 m 180 de D+ avec une pente à 20 %) elle fait vraiment mal et j’ai une pensée pour les copains du JCP qui auront à la monter sachant qu’ils auront 30 km de plus dans les jambes. Un poste de secours est prévu, ça ne rassure pas forcement. Mais pour l’instant tout va bien pour moi.
Puis le chemin se fait plus roulant, passage dans le village où le sol est givré et il n’est pas toujours rassurant de poser les pieds. Malgré mon poids, le givre ne plie pas.
Nous allons de nouveau passer dans un bois, des marches et cette descente ou l’on alterne des passages boueux, des mini ruisseaux et des cailloux. Me voilà à St-Genou, j’ai 1h40 au chrono et cela me rassure.
Ici, le ravito sera liquide et sur les conseils du Roadbook, c’est du chaud qu’il faut boire, alors 3 verres de soupe chaude que je prends car la température avoisine le 0° et le froid peut vite nous envahir et nous faire perdre une partie de notre potentiel. Une barre de céréale et un verre de coca pour l’énergie mais la faim ne me taraude pas. J’ai mon verre et mon support accroché à mon Camel bag. Il n’y aura pas de verres sur le parcours mais je râle quand je vois sur le parcours des emballages de céréales et des tubes de gel sur cette première portion. J’en déduis que c‘est notre groupe qui a fait cela et une bénévole me confirme que malgré les recommandations, ce sont des sacs poubelles entiers qu’ils remplissent après la course. Alors messieurs les coureurs, un peu de respect.
Deuxième partie, St-Genou le Camp – Soucieu-en-Jarrest.
Et ce sera la mi-parcours pour moi. 12 km qui vont faire mal aussi, on attaque le bois de la Gorge qui débute par une descente piégeuse ou une fille d’un groupe de trois m’interpelle, l’une d’elle s’est tordue la cheville. Elle me demande de rester un peu avec elles, ce que je fais. Je leur dis qu’il y avait un numéro d’urgence, hélas elles ne l’avaient pas noté alors je leur conseille de continuer et par chance un poste de sécurité se trouve 500 m plus loin. Nous laissons la victime et reprenons notre trottinage. S’ensuit un agréable chemin en sous-bois puis ce secteur se termine par une belle montée en lacets sur 400 m.
La nouveauté 2016 sera le bois de la Dame pour aborder une descente de 800 m très roulante, passage sous un petit pont suivra une montée soutenue de 500 m. On traverse le lieu-dit Le Mauvais Pas avant d’attaquer le secteur du bois Bouchât et le secteur du ruisseau des Levées.
Et voilà le premier du 72 km qui me dépasse, précédé de 8 vététistes qui ouvre la course, puis les premiers reconnaissables à leurs dossards et ceux en relais qui ont un rythme soutenu. Je m’écarte régulièrement pour les laisser passer et les encourager. Une descente puis une remontée beaucoup moins agréable qui se termine sur les routes par des pentes plus clémentes.
On rejoint Soucieu par un large chemin puis par une route toujours bien givrée. Et ce sera la grosse pause de 20 mn dans le gymnase chauffé avec un bon ravito liquide et solide. Au fond de la salle voilà les premiers abandons avec leurs couvertures de survie. Une bonne cinquantaine de coureurs avec une mine bien fatiguée. Je suis à 5 heures de course. Je voulais la faire en 7 ou 8 heures mais je pense repousser les chronos. Sinon tout va bien pour moi, pas de problème de sommeil, je suis rodé par le boulot. De plus cette année j’apprécie de courir de nuit et malgré mes souvenirs je ne reconnais pas bien le parcours et je ne n’ai plus les même repères.
Le parcours semble avoir bien changé depuis 5 ans...
Nous partirons à 23 heures, ouvrant ainsi le chemin des trailers de Saint-Étienne et nous sommes 3000 inscrits sur le parcours pour un total de 17000 coureurs toutes courses confondues car depuis quelques années il y a des versions courtes.
Les dossards sont à retirer à la Halle Tony Garnier à Lyon, superbe bâtisse du siècle dernier tout illuminée et à l’intérieur tout un aménagement pour recevoir tous ces passionnés de trails. Des stands de différentes régions pour des grandes courses mythiques, des boutiques de running, une immense salle de conférence avec gradins et vidéos, des bars et snacks et le stand des retraits des dossard qui se fait dans une fluidité des plus agréables.
Ma première inquiétude a été de venir en voiture sur Lyon et malgré avoir loupé la sortie, j’ai pu rapidement revenir sur mes pas et trouver la Halle, puis il a fallu trouver un parking. Certes cher car 0.60€ le quart d’heure puis le forfait nuit mais c’est à deux pas de l’arrivée et je risque d’être dans les chaussettes.
J’ai pu me changer après le retrait des dossards, manger mon plat de pâtes et être fin prêt pour flâner dans les stands, écouter un reportage sur les blessures et 20 heures sonnante récupérer la navette gratuite pour St-Catherine à 45 mn de Lyon. C’est qu’il en faut des car pour amener tous ces coureurs et coureuses sur les différents lieux de départ.
A Ste-Catherine, c’est sous des tentes que nous sommes "parqués", debout pour pouvoir mettre tout le monde dedans car la température est de 1.5° et le sol a déjà une gelée blanche. Il faut attendre 23h00 avant le départ. Alors on s’occupe un peu mais sans trop bouger, quelques mots d’encouragements mutuels et de sympathie avec un regard rivé sur la montre pour guetter l’heure.
A 22h30, un animateur nous décrit un peu le parcours, nous encourage et propose un petit échauffement pour ne pas partir trop frigorifié et pour nous dégourdir les membres.
23h20, me voilà dans la 3ème vague de départ.
Et c’est parti pour 11 km jusqu’à St-Genou-le Camp. Le parcours alterne route et chemin et nous nous dirigeons vers le bois d’Arfeuille et sa légendaire descente mais l’organisation nous a préparé une nouveauté et la difficulté pour l’édition 2016, la montée vers St-André-la-Cote par Rampeau (750 m 180 de D+ avec une pente à 20 %) elle fait vraiment mal et j’ai une pensée pour les copains du JCP qui auront à la monter sachant qu’ils auront 30 km de plus dans les jambes. Un poste de secours est prévu, ça ne rassure pas forcement. Mais pour l’instant tout va bien pour moi.
Puis le chemin se fait plus roulant, passage dans le village où le sol est givré et il n’est pas toujours rassurant de poser les pieds. Malgré mon poids, le givre ne plie pas.
Nous allons de nouveau passer dans un bois, des marches et cette descente ou l’on alterne des passages boueux, des mini ruisseaux et des cailloux. Me voilà à St-Genou, j’ai 1h40 au chrono et cela me rassure.
Ici, le ravito sera liquide et sur les conseils du Roadbook, c’est du chaud qu’il faut boire, alors 3 verres de soupe chaude que je prends car la température avoisine le 0° et le froid peut vite nous envahir et nous faire perdre une partie de notre potentiel. Une barre de céréale et un verre de coca pour l’énergie mais la faim ne me taraude pas. J’ai mon verre et mon support accroché à mon Camel bag. Il n’y aura pas de verres sur le parcours mais je râle quand je vois sur le parcours des emballages de céréales et des tubes de gel sur cette première portion. J’en déduis que c‘est notre groupe qui a fait cela et une bénévole me confirme que malgré les recommandations, ce sont des sacs poubelles entiers qu’ils remplissent après la course. Alors messieurs les coureurs, un peu de respect.
Deuxième partie, St-Genou le Camp – Soucieu-en-Jarrest.
Et ce sera la mi-parcours pour moi. 12 km qui vont faire mal aussi, on attaque le bois de la Gorge qui débute par une descente piégeuse ou une fille d’un groupe de trois m’interpelle, l’une d’elle s’est tordue la cheville. Elle me demande de rester un peu avec elles, ce que je fais. Je leur dis qu’il y avait un numéro d’urgence, hélas elles ne l’avaient pas noté alors je leur conseille de continuer et par chance un poste de sécurité se trouve 500 m plus loin. Nous laissons la victime et reprenons notre trottinage. S’ensuit un agréable chemin en sous-bois puis ce secteur se termine par une belle montée en lacets sur 400 m.
La nouveauté 2016 sera le bois de la Dame pour aborder une descente de 800 m très roulante, passage sous un petit pont suivra une montée soutenue de 500 m. On traverse le lieu-dit Le Mauvais Pas avant d’attaquer le secteur du bois Bouchât et le secteur du ruisseau des Levées.
Et voilà le premier du 72 km qui me dépasse, précédé de 8 vététistes qui ouvre la course, puis les premiers reconnaissables à leurs dossards et ceux en relais qui ont un rythme soutenu. Je m’écarte régulièrement pour les laisser passer et les encourager. Une descente puis une remontée beaucoup moins agréable qui se termine sur les routes par des pentes plus clémentes.
On rejoint Soucieu par un large chemin puis par une route toujours bien givrée. Et ce sera la grosse pause de 20 mn dans le gymnase chauffé avec un bon ravito liquide et solide. Au fond de la salle voilà les premiers abandons avec leurs couvertures de survie. Une bonne cinquantaine de coureurs avec une mine bien fatiguée. Je suis à 5 heures de course. Je voulais la faire en 7 ou 8 heures mais je pense repousser les chronos. Sinon tout va bien pour moi, pas de problème de sommeil, je suis rodé par le boulot. De plus cette année j’apprécie de courir de nuit et malgré mes souvenirs je ne reconnais pas bien le parcours et je ne n’ai plus les même repères.
Le parcours semble avoir bien changé depuis 5 ans...
Robert









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