Trail de la Pangée

 Trail de la Pangée ! Et bien je m’en souviendrais de celui la. Ça commence bien, les 2 réveils de 8h n’ont pas sonné. Note pour plus tard : ne pas faire un partage de connexion avec son téléphone sur la tablette pour s’endormir sur du Walking Dead la veille d’un trail... Bon ben du coup c’est réveil coup de coude dans les côtes !

« T’as pas mis ton réveil ? 
- Euuuuhh si, pourquoi ? c’est quelle heure ?
- 9 heures »
- Oh my fucking God ! J’ai failli faire une Cyril ;) !»

Je sors de ma position horizontale en triple salto, avant réception en axel vrillée direction salle de bain ... un quart d’heure plus tard ... posture assise dans la voiture en partance pour La Baume. Rien dans le ventre ... ni dans le gosier... préparation mentale 0 (très important) ... Y’a eu des départs plus glorieux.

 Un peu la galère pour se faufiler sur place mais finalement j’arrive pas trop mal pour récupérer mon dossard et de prendre le temps pour papoter avec les JCPiens présents. Pas d’échauffement, cela va de soi. On nous explique le port de la puce sur le doigt, je vous épargne le large panel de blagues vaseuses à ce sujet que nous avons abordés avec Alexandra, Cyril et Sébastien, y'a du collector !

 Enfin bref 10h, on décolle. Et quand je dis on décolle c’est que ça grimpe principalement pendant les 3 premiers kilomètres et comme à mon habitude je pars plus vite que la musique du coup je me retrouve asphyxié dans les plus brefs délais ... malgré ça j’arrive à garder Alex derrière moi mais sa pression se fait ressentir ! Premier mur passé on attaque une bonne descente jusqu’au kilomètres 8. Elle en profite pour me doubler dans la montée au moment où l’on rencontre Phil et Bruno avec leurs déambulateurs (bâtons :D) dans le 9ème kilomètre.

Elle m’encourage mais à ce moment là ça tousse, ça crache les clopes ... je suis en totale perdition pulmonaire ... C’est le genre de moment de solitude que l’on aime bien partager tout seul ... j’arrive à la garder dans mon viseur jusqu’au premier ravito mais je constate bien que l’écart se creuse. À ce moment là j’ai le même moral que les joueurs monégasques.

 J’enchaîne les bosses avec l’espoir que je puisse la rattraper mais que nenni ... les bonnes sensations ne sont pas là et la fondue bourguignonne de la veille se fait sentir.
Kilomètre 11 un petit coucou aux Pialoux qu’on a souvent pratiqué avec Sylvain.

 Kilomètres 13 et demi ! 2 ème ravito ! J’y croise Mickaël le mari d’Alex qui se cramponne à mes jambes sur 200 mètres pendant que Nathan et Clément me jettent des cailloux ... j’avais pas besoin de ça ... ;) Merci de respecter les conventions de Genève !

 Kilomètre 15 ! J’aborde le dernier mur à gravir en mode PLS, position qui n’est vraiment pas du tout adapté à la course à pied ... je perds encore plus de temps. Je me demande presque si ramper ne serait pas une meilleure solution pour finir la dernière difficulté de la course, enfin la dernière ...sur le papier, car même le dernier kilomètre et demi de descente qui mène à l’arrivée fût éprouvant pour ma part ... petite foulée pas très académique, je me fais doubler dans tous les sens ... Je donne le peu de jus qui me reste pour gratter du temps mais c’est peine perdu, elle sera arrivé avec 6 minutes et 52 secondes d’avance pour ne pas dire 7 ... 100 ère sur 140 une honte dans la profession ! Sale journée pour Bibi !

 1 partout, balle au centre ! On se fera la belle pour la nocturne de Valence le 14 décembre.

Alex

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