C’est plus par profit que par envie que j’ai décidé de me lancer dans ce chantier. J’avais le choix entre courir 80 km dans la nuit ou faire cette course pour récupérer les 4 points nécessaires pour être éligible à la CCC. Déjà plutôt mal barré, début novembre le Mézenc est sous la neige. La neige a fini par fondre avant le jour J mais la météo n’était pas rassurante pour autant, ça sentait la course humide à plein nez. Heureusement je n’étais pas seul puisque Quentin avait décidé de la faire, pour les même raisons que moi.
Partis le vendredi avec au volant Jenni pour nous faire l’assistance sur la course, nous voilà à: Les Estables, station au pied du Mont Mézenc, lieu de départ du 67 km. On prend possession d’un petit gite sympa trouvé par Airbnb. Pas de nouvelle de notre hôte qui apparemment avait rendez-vous en boite de nuit. On passe une bonne nuit et c'est seulement vers 6 heures du matin que notre hôte s’est présenté à la sortie de sa soirée.
On récupère nos dossards à la salle des fêtes, quelques finitions et on est parés a affronté la pluie ainsi que la burle à 70/80 km/h qui sévi à l'extérieur. Le briefing nous informe qu’il reste un peu de neige à certains endroits, que les chemins sont inondés donc inutile de penser à garder les pieds au sec et que la Loire a débordé, donc le tracé est légèrement modifié par le GR70. Rien de passionnant.
C’est parti ! Après un départ donné sur la place ça grimpe direct sur le Mézenc entre la congère et déjà des ruisseaux d’eaux froides cachés dans les hautes herbes. Ça part vite, comme d’habitude je me fais pas mal doubler je ne suis pas assez cinglé pour courir les première montées sachant ce qu’y m’attends par la suite. Je me suis trop couvert, j’attrape chaud, la montée est technique mais pas très longue. Avec la bruine, la nuit et le couvert des sapins, la frontale n’est pas super efficace. La descente est boueuse et technique, je descends doucement et je me fais pas mal doubler. Dans le bas je tombe sur Jenni, elle m’aide à me débarrasser de mon manteau trop chaud et je repars beaucoup mieux, j’ai moins chaud et j’envoie en peu plus. Le profil de la course est plutôt roulant, de courtes montées et descentes, pas de quoi rassasier un amoureux du dénivelé. Je rattrape du monde et je me sens tellement bien que je vais pleine balle dans une descente les pieds dans la flotte; de toute façon c’est trop tard le ton est donné pour le reste de la course; arrivé en bas 2 gars me demandent si j’avais vu de la rubalise. Bien joué, on rebrousse chemin et boum 2km de plus.
La traversée des sucs est compliquée; les chemins sont plus qu’inondés; le seul moyen est d’enjamber les barrières électrifiées ou de jouer les équilibristes sur les rochers couverts de lichens glissants. Je tombe 2 fois sans me faire mal heureusement. Ça reste le même scénario jusqu’au lac d'Issarlès où je retrouve Jenni pour un gros ravito au 28ème km (30 pour moi) et je repars plutôt bien !
Là, commence la plus belle partie, vu que la première s'est joué dans le brouillard, on suit le cours de la Loire et ses magnifiques vallées surplombées de falaises à la couleur noire. Je ressens une douleur dans la cheville intérieure gauche. Ça sent pas bon. Je continue quand même. Après avoir pataugé dans des torrents de boues et effectué des passages à gué plus que dangereux, j arrive en vue du château d Arlempdes. Superbe vue mais ma cheville est plus que douloureuse, j’ai beaucoup de mal dans les descentes mais bon tant pis j’ai 50 km à ma montre, va falloir que ça tienne encore un peu.
Au ravito d'Arlempdes je retrouve Quentin qui n’a plus de jus et décide d’arrêter là, surement du à des problèmes pour s'alimenter. Pour ma part je boite bien mais je repars quand même. Après une belle montée je me retrouve sur un plateau en plein vent. Des chemins d’une platitude désespérante à perte de vue. J'arrive à courir et je rattrape énormément de monde. Ça marche beaucoup alors que c’est tout plat. Tant mieux pour moi j’en profite et je gratte.
Je ne fais pas le dernier ravito j’ai assez d’eau pour finir ! Jenni est là et m'indique le chemin pour gagner du temps et me dit de me méfier du balisage sur l’arrivée, non sans raison, sur les derniers km, des rubalises partout dû à la petite course et personne pour indiquer le chemin ! Super ! J’arrive enfin après 9h16 de périple.
Ce n'est pas un super souvenir que je vais garder et ma cheville non plus. Je ne suis pas super fan du parcours, trop roulant à mes gouts. Le but était le même que tous les participants de cette course ; 200 coureurs malgré les conditions climatiques alors que le 39km n'a attiré que 42 participants.
Un grand merci à Jenni pour l’assistance et je vais croiser les doigts pour être tiré au sort à la CCC.
Partis le vendredi avec au volant Jenni pour nous faire l’assistance sur la course, nous voilà à: Les Estables, station au pied du Mont Mézenc, lieu de départ du 67 km. On prend possession d’un petit gite sympa trouvé par Airbnb. Pas de nouvelle de notre hôte qui apparemment avait rendez-vous en boite de nuit. On passe une bonne nuit et c'est seulement vers 6 heures du matin que notre hôte s’est présenté à la sortie de sa soirée.
On récupère nos dossards à la salle des fêtes, quelques finitions et on est parés a affronté la pluie ainsi que la burle à 70/80 km/h qui sévi à l'extérieur. Le briefing nous informe qu’il reste un peu de neige à certains endroits, que les chemins sont inondés donc inutile de penser à garder les pieds au sec et que la Loire a débordé, donc le tracé est légèrement modifié par le GR70. Rien de passionnant.
C’est parti ! Après un départ donné sur la place ça grimpe direct sur le Mézenc entre la congère et déjà des ruisseaux d’eaux froides cachés dans les hautes herbes. Ça part vite, comme d’habitude je me fais pas mal doubler je ne suis pas assez cinglé pour courir les première montées sachant ce qu’y m’attends par la suite. Je me suis trop couvert, j’attrape chaud, la montée est technique mais pas très longue. Avec la bruine, la nuit et le couvert des sapins, la frontale n’est pas super efficace. La descente est boueuse et technique, je descends doucement et je me fais pas mal doubler. Dans le bas je tombe sur Jenni, elle m’aide à me débarrasser de mon manteau trop chaud et je repars beaucoup mieux, j’ai moins chaud et j’envoie en peu plus. Le profil de la course est plutôt roulant, de courtes montées et descentes, pas de quoi rassasier un amoureux du dénivelé. Je rattrape du monde et je me sens tellement bien que je vais pleine balle dans une descente les pieds dans la flotte; de toute façon c’est trop tard le ton est donné pour le reste de la course; arrivé en bas 2 gars me demandent si j’avais vu de la rubalise. Bien joué, on rebrousse chemin et boum 2km de plus.
La traversée des sucs est compliquée; les chemins sont plus qu’inondés; le seul moyen est d’enjamber les barrières électrifiées ou de jouer les équilibristes sur les rochers couverts de lichens glissants. Je tombe 2 fois sans me faire mal heureusement. Ça reste le même scénario jusqu’au lac d'Issarlès où je retrouve Jenni pour un gros ravito au 28ème km (30 pour moi) et je repars plutôt bien !
Au ravito d'Arlempdes je retrouve Quentin qui n’a plus de jus et décide d’arrêter là, surement du à des problèmes pour s'alimenter. Pour ma part je boite bien mais je repars quand même. Après une belle montée je me retrouve sur un plateau en plein vent. Des chemins d’une platitude désespérante à perte de vue. J'arrive à courir et je rattrape énormément de monde. Ça marche beaucoup alors que c’est tout plat. Tant mieux pour moi j’en profite et je gratte.
Je ne fais pas le dernier ravito j’ai assez d’eau pour finir ! Jenni est là et m'indique le chemin pour gagner du temps et me dit de me méfier du balisage sur l’arrivée, non sans raison, sur les derniers km, des rubalises partout dû à la petite course et personne pour indiquer le chemin ! Super ! J’arrive enfin après 9h16 de périple.
Ce n'est pas un super souvenir que je vais garder et ma cheville non plus. Je ne suis pas super fan du parcours, trop roulant à mes gouts. Le but était le même que tous les participants de cette course ; 200 coureurs malgré les conditions climatiques alors que le 39km n'a attiré que 42 participants.
Un grand merci à Jenni pour l’assistance et je vais croiser les doigts pour être tiré au sort à la CCC.
Stéphane







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