jeudi 28 mars 2024

Marathon du golfe de St Tropez

J'ai eu pour cette course une préparation très mitigée, effectuée en partie avec Christine et le soutien de Gérard qui nous a accompagné sur des séances de fractionné. Je dis mitigée parce qu'elle a commencé dans une période de fatigue générale et s'est poursuivie, notamment sur les dernières semaines, par une toux persistante et un encombrement des bronches. Je n'ai d'ailleurs pu effectuer que 35 séances spécifiques alors que j'aurais dû en faire 49. Bref, les conditions ne sont pas vraiment idéales.

Néanmoins, nous voilà avec Christine dans le Var pour prendre part à la course. Le samedi, il est temps de récupérer le dossard sur la plage de Sainte Maxime, endroit sympa avec une belle vue sur le golfe de Saint Tropez. Le temps est magnifique, mais déjà avec un fort vent de nord-ouest. En plus du dossard, une bouteille de boisson pour sportifs du sud nous est offerte.

Dimanche matin, il est l'heure de déposer le sac au vestiaire qui me rejoindra à l'arrivée et c'est le moment d'aller sur la ligne de départ.

Près de 4000 coureurs s'y trouvent parce que le départ est commun aux deux courses (marathon et transgolfe de 18km). Après une ola, le départ est donné et c'est parti, par une température clémente de 12°C, mais surtout avec ce même vent fort du nord-ouest et qu'on reçoit en pleine face. Le parcours commence par longer le bord de mer sur 5 km avant de s'en éloigner. Premier ravitaillement au km 6 avec les classiques bananes, oranges et fruits secs. L'eau est servie dans des gobelets en carton et je vais donc devoir boire plus à chaque ravito parce que je n'ai pas prévu de flasque. Tant pis, mais comme il ne fait pas très chaud, ça devrait aller.

Km 7, on tourne à gauche et on passe en mode trail dans un chemin de terre sur 500 m, avant de bifurquer de nouveau à gauche, ce qui fait que le vent est passé dans le dos et c'est tout de suite plus agréable. Nous entrons dans Port Grimaud, cité lacustre surnommée "la Venise provençale" (j'y suis retourné le lendemain, c'est surtout une marina pour personnes aisées avec contrôle des véhicules à l'entrée. Si tu n'habites pas là, tu n'entres pas...). Au km 8, un ravito en eau est proposé. Ça, c'est une bonne nouvelle et j'en profite pour boire. Km 10 que je franchis en 54'52, deuxième ravitaillement liquide et solide avant de faire demi-tour et de croiser les autres coureurs, puis c'est direction Saint Tropez en longeant de nouveau la mer. 


Les kilomètres s'enchaînent et au 13ème, nouveau ravito en eau, puis solide au 15ème. Je passe le panneau d'entrée de la ville de Saint Tropez en 1h30.

Le parcours continue dans la vieille ville en nous faisant passer devant la gendarmerie où ont été tournés les films de la série avec Louis de Funès, puis via une rue commerçante, sur le port où l'un de mes bateaux est amarré, vous savez, celui de 58 m qui coûte 510 000 € (pas à la vente, non. Par semaine à la location en basse saison. Si, si, c'est comme un van, mais en un peu plus grand. Allez voir, il s'appelle le Pink Shadow).

 
Ensuite, c'est là que les choses sérieuses commencent, après le km 20 et le ravito solide, avec une côte entre 6 et 9 % sur 2 km. Nous quittons le bord de mer et, à partir de là, le tracé va se caractériser par une succession de montées et descentes plus ou moins pentues et longues. Je franchis le semi en 1h55'59". Nouveau ravito liquide au km 22 avec une nouveauté, l'apparition de Coca et de boisson isotonique FitLine que j'ai découvert lors de la remise du dossard. Comme elle n'est pas sucrée au goût, j'en prends en plus de l'eau. Km 25, ravito solide au sommet d'une côte. On voit la mer sur la gauche, puis ça continue dans un paysage très ombragé par une très belle forêt. 

Ravito liquide au 28ème, solide au 30ème, juste avant la montée de 3 km et une pente jusqu'à près de 8 % par endroits avec un ravito liquide au sommet.

Ensuite, c'est une longue descente jusqu'à la mer dans la baie de Cavalaire où s'est déroulée le débarquement du 15 août 1944. Ravito solide au km 35, puis une nouvelle montée de 4 km avec à nouveau une pente jusqu'à 8 %. Enfin, c'est la descente jusqu'à la plage de Cavalaire sur Mer et une grande ligne droite de 1200 m jusqu'à l'arrivée, que je franchis en 3h57'30", temps officiel. Et à l'arrivée, outre la traditionnelle médaille, il y avait de la tarte tropézienne. J'en avais déjà mangé bien entendu, mais jamais comme celle-là.

Ce marathon a certainement été le plus dur que j'ai pu faire, en raison non seulement du dénivelé (462 m quand même), mais aussi et surtout du vent contraire sur au moins 70 % du trajet. Néanmoins, je garderai un très bon souvenir de cette course parce que le paysage est absolument splendide, l'ambiance est très bonne avec des orchestres sur le parcours et un public présent pour nous encourager, même s'il y a de longs moments de solitude où on ne croise personne.

L'organisation est au top. Je regrette seulement une chose: c'est le classement décidé par les organisateurs. Il n'y a pas de classement général des participants, mais plusieurs tableau différents: un marathon France pour les licenciés FFA qui participaient au championnat de France, un marathon open élite (pour les Kényans !?!) et un marathon open pour les coureurs lambda comme votre serviteur. Du coup, il n'existe pas de scratch pour tout le monde, et du coup, on ne peut pas se comparer aux autres. C'est dommage.

Malgré cela, j'ai compilé les différents tableaux :

Christine a franchi la ligne en 4h18'00" - Elle est 822ème au scratch sur 1205 finishers et 6ème/22 dans sa catégorie
J'ai franchi la ligne en 3'57'30" - Je suis 638ème au scratch et 11ème/41 dans ma catégorie.


Jacques

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