Compostelle, deuxième jour

Le chemin vers Leõn.
Lundi 12, départ de San Nicolas, vers 7h30. Nous assistons à un magnifique levé de soleil, qui sera le moment fort de la journée. Car cette étape ne restera pas dans les souvenirs, tant par la monotonie du chemin en bordure de nationale, que par la désertification des villes et villages. Une ville comme Sahagun nous apparaît morte, d'autant que nous la traversons un lendemain de fête. De plus ,on apprendra que les espagnols ne travaillent pas au mois d août, il fait trop chaud et les moissons sont finies. De ce fait ils vivent La nuit.

Nous cheminons à environ 850m  d'altitude, pour arriver à notre albergue du jour El Burgo ranero.

On ressent une certaine sympathie tout au long, il est vrai que les riverains du chemin sont en général heureux du regain du pèlerinage, et éprouvent du plaisir à échanger quelques mots.

Leur regard sur le camino n'est pas le même qu'en France, car St. Jacques est le saint patron d'une Espagne encore très catholique, et le pèlerin qui va à pied vers le tombeau de l'apôtre y possède une certaine aura.

Les 5 pays les plus représentés sont respectivement l’Espagne (50%), l’Allemagne (15 617 pèlerins, 8%), l’Italie (6%), le Portugal (5%), la France (8121 pèlerins, 4%). Ces 5 pays représentent près de 75% du nombre total de pèlerins.

- 1/3 des pèlerins n’accomplissent que les  100 km nécessaires à l’obtention de la Compostella.

- 50% des pèlerins font moins de 220 km.

- Seulement 25% des pèlerins font plus de 700km (par exemple ceux qui viennent de Saint Jean Pied de Port, du Puy…)

- Seuls 3% cheminent sur plus de 1000 km.