Après 8 ans d’absence me revoilà à Gigondas pour la 29ème édition de la traversée des Dentelles de Montmirail dans le Vaucluse au pied du Mont Ventoux. 3 parcours y sont proposés avec un 95 km (parti la veille), un 21 km (mon parcours) et un 10 km. Ce magnifique massif est le lieu de plusieurs trails connus dont celui de Baumes de Venise, de Vacqueyras et de Sablet par exemple.
Seul représentant du club mais en compagnie de Jean-Marie, je retrouve Béa qui a annulé sa présence au Cross de Chamonix pour cause de mauvais temps, Jacqueline sur le 10 km et Bernard au chrono. Beaucoup de coureurs du Vaucluse ou des Bouches-du-Rhône et quelques coureurs du Teil Court sont présents aussi.
La course partira avec un quart d’heure de retard dû à une affluence record d’inscriptions de dernière minute, si bien que le 10 km sera décalé autant. Un peu de râlements parmi les participants car la température va augmenter avec les heures ajoutant une difficulté supplémentaire à la course. Pour patienter une petite séance d’aérobic pour échauffer les muscles et un peu d’ambiance disco. J’ai en mémoire quelques portions de la course et je me demande si le parcours reste inchangé ou pas. Je verrai bien au fur et à mesure des kilomètres. Coté chrono, je pense que je ne ferai pas mieux, car j’ai gagné un peu plus de poids (pour une fois que je gagne quelque chose, autant en profiter…) et donc moins performant qu’en 2008.
9h15 nous partons sous les encouragements, Dentelles de Montmirail nous voilà !
Telle une forteresse nous allons essayer de te conquérir ! (C’est écrit dans l’histoire car l’une d’entre elle s’appelle dentelles des Sarrasins car elle repoussa les Sarrasins qui voulurent conquirent cette magnifique terre vauclusienne. Ils auraient du la contourner, cela me semble plus logique mais l’on ne va pas refaire l’histoire).
Le parcours est une boucle autour d’une de ces dentelles. La première partie qui va surtout alterner pas mal de bitume et chemin plus ou moins descendant, car Gigondas est un village perché puis 3 kilomètres sur une route interminable avec une pente à 10 %, qui sera récompensée par une mini douche d’un camion-pompier.
Une bonne descente sur une route bitumée, histoire de rattraper le retard, encore un point d’eau au 13ème kilomètre (il y en a tous les 4 km environ) une bonne descente dans un chemin caillouteux pour se retrouver au pied du massif.
Un contrôle au 15ème kilomètre puis voilà la fameuse dernière grosse bosse qui doit m’achever comme me dit le dernier contrôleur et les 3 derniers kilomètres de faux-plat sur un chemin sans ombre ou seuls quelques touristes hollandais se promènent ventre à l’air. Tiens il y en a un qui a autant de bide que moi je devrais lui conseiller de venir courir mais je ne parle pas le flamand.
Un dernier coup d’œil en arrière, pour admirer encore une fois ce massif et le chemin parcouru avant de plonger vers le village de Gigondas par un chemin pentu alternant pierres, bitume et béton où l’on a envie de faire de larges enjambées mais la prudence est de mise même si une concurrente me talonne, va essayer de me doubler et qui se résigne à terminer ensemble.
Avec un peu plus de 3h et 9 minutes, je me classe en fin de classement mais je termine sous les encouragement de Béa et Jacqueline (qui ont un fait un podium dans leur catégorie), une photo avec ma concurrente à mettre sur FB et surtout récupérer la prestigieuse bouteille du vin local que je ne compte déguster que l’an prochain en savourant les subtils arômes qui se produisent en bouche. Je ne vous raconterai pas les effets secondaires.
Je retrouve Jean-Marie qui en a terminé du 10 km, certes plus court mais plus costaud car les 5 premiers kilos sont quasiment montant jusqu’au au col de l’Aigle et les 3 derniers interminables comme nous et cette fin très pentue. A l’entendre notre parcours semblerait avoir des pourcentages de montées plus douces. Alors pourquoi pas le faire l’an prochain ?
En tout cas, encore bravo pour le parcours, la sécurité et la beauté du site. Un petit bémol pour les derniers au ravito qui n’eurent que peu de chose pour se restaurer. Alors nous sommes allés apprécier 2 bonnes bières bien fraiches à St Cécile les Vignes et rentrer tranquillement pour bien récupérer.
Merci Et bravo à ceux qui ont représenté le club ou qui sont allé faire une sortie nature et vivement l’an prochain.
Robert
Les autres photos ICI.
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Bravo Robert ! Tu n'as même pas reconnu Phil qui se camoufle en agent de service technique pour te surveiller ... Ton ventre t'as trahi Phil !
RépondreSupprimerHélas Non Alex je n'est pas reconnu Phil déguisé en Agent... il a changé de métier peut-être ? Ou est ce le fait qu'il fasse du guainage sans porte-guaine ?
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