Contrairement à ce que raconte Laurent à Sandrine dans le Touët, non je n’avais encore jamais fait le Trail des Passerelles du Monteynard ! Je crois que ce Pas du Touët est trop associé à moi, maintenant Laurent y voit des Jenni partout !!
Mais à présent c’est chose faite ! Dimanche matin je prends le départ du 37km dans un cadre superbe sur la base nautique du Lac de Monteynard en Isère en compagnie de 1000 autres concurrents. Le ciel est bleu azur de la même couleur que le lac, le vent de la veille est tombé et malgré une température encore fraiche, la journée s’annonce très chaude !
Depuis le duo de l’Hermitage, je n’ai pas relâché la pression et me suis préparée du mieux que j’ai pu à cette distance enchainant les entrainements bien costauds avec Quentin dans le Pas du Touët (encore lui !) pour encaisser le dénivelé sans trop de difficultés ou presque !
Je me place plutôt devant, pour éviter la cohue des débuts de course et bien entendre le briefing de l’organisation. Le départ est donné à 8h ! J’ai détesté les 5 premiers kilomètres ! Une côte sur bitume en lacets puis de larges pistes jusqu’à la première passerelle sans grand intérêt à mon goût ! Arrivés à la première passerelle himalayenne de l’Ebron, c’est le bouchon !
Je reprends mon souffle et profite du paysage. Après 300m de traversée au-dessus du lac, s’enchaine une vraie grimpée, c’est dur de changer de rythme ! L’entre-deux passerelles me convient mieux. Le chemin se rétrécit et le profil plus accidenté me plait ! Déjà le 9e km et la Passerelle du Drac se présente devant nous ! Le peloton de coureurs s’est étiré, on profite davantage de cette traversée. Côté difficulté, les choses sérieuses commencent !
Après le ravitaillement de Mayres-Savel, joli petit village montagnard, nous entamons la longue ascension du Senepy, plus de 5 km bien pentus, toujours sur une large piste forestière dont on ne voit pas le bout !
Au 17e km, enfin c’est la délivrance, nous atteignons l’Alpage du Senepy, le point culminant du parcours.
Dans la montée, j’ai retrouvé Marie du Triathlon de Valence avec qui j’avais couru une bonne partie du trail des Spahis ! Du coup, nous continuons ensemble et ça passe bien plus vite en bonne compagnie !
Au sommet, on profite de la magnifique vue sur le Massif des Ecrins avant d’attaquer la descente sur Mayres-Savel.
On repasse au ravito et direction les Passerelles pour le même parcours en sens inverse (ce que j’ai bof aimé aussi !). Après un rapide calcul, il nous reste environ 15km, on se dit qu’on en a pour 2h environ (la suite nous prouvera que non…). Petite pause photo à la Passerelle du Drac, il y a de moins en moins de monde sur ces passerelles, je suis légèrement crispée.
Marie ressent une vilaine douleur dans le genou qui la contraint à marcher. D’un commun accord, je décide de poursuivre sans elle car elle n’est pas sûre d’aller au bout. L’entre-deux passerelles me permet de bien relancer et j’arrive au 28e km sans trop de souci. On effectue le dernier passage au-dessus du lac et c’est l’ascension finale après le ravito du 32e km.
Je n’ai rien mangé depuis Mayres-Savel, rien ne passe. Je commence à accuser le coup et le temps défile bien plus vite que mon allure… Mon objectif des 5h30 s’envole et celui des 6h est mal parti aussi… Je prends un coup au moral et essaie de me remotiver. Je n’ai pas fait toute cette préparation pour lâcher maintenant !
Je repense au fractionné dans le Touët (encore lui !!), la pente me semble si raide à cet instant qu’il me manque presque mon Pas du Touët !
Pourtant, j’arrive à doubler pas mal de monde et un signaleur m’encourage en m’indiquant le sommet à moins d’un km. Il me faudra quand même ¼ d’heure pour y arriver ! La descente finale est un calvaire. Un pied posé, une crampe, un pied posé, une crampe…
A ce rythme-là, je ne suis pas encore arrivée !! Surtout que ma montre indique déjà 38km et qu’au milieu de la forêt je n’aperçois toujours pas le lac, c’est une bien mauvaise blague ! Enfin, on débouche sur une route, puis panneau 1km, la plage et l’arche, la délivrance !
J’arrête mon chrono à 6h21, je n’ai aucune idée de mon classement mais je suis vraiment déçue de mon temps même si la satisfaction d’être allée au bout est bien là. Au final, ma montre indique 40 km et 2400 de D+ donc je me dis que le moins de 6h visé pour 37km et 2000 de D+ était surement réalisable…
Le ravitaillement d’après course me permet de bien recharger les batteries et c’est sur la plage au bord du Lac les pieds dans l’eau que nous terminons ce beau week-end Isérois !
Avec surprise, je découvre mon classement le lendemain qui n’est pas si mauvais que çà, 389e sur 846 finishers mais surtout 73e féminine sur 224 ce qui n’est pas trop dans mes habitudes ! Youpiii !
Pour ma part, j’ai apprécié la qualité de l’organisation, l’accueil chaleureux, les ravitaillements copieux et bien placés, le fléchage, la beauté du paysage, le passage sur les Passerelles atypique et vertigineux !
J’ai été un peu déçue du parcours, trop de larges pistes forestières un peu monotones et pas mal de bitume, seule la dernière descente était technique et les petits sentiers monotraces m’ont manqués. J’ai été déçue aussi de devoir refaire en sens inverse une bonne partie du parcours mais cela nous a permis de repasser sur les Passerelles à deux reprises. Cependant, je vous recommande vivement cette course pour le dépaysement assuré !
Mais à présent c’est chose faite ! Dimanche matin je prends le départ du 37km dans un cadre superbe sur la base nautique du Lac de Monteynard en Isère en compagnie de 1000 autres concurrents. Le ciel est bleu azur de la même couleur que le lac, le vent de la veille est tombé et malgré une température encore fraiche, la journée s’annonce très chaude !
Depuis le duo de l’Hermitage, je n’ai pas relâché la pression et me suis préparée du mieux que j’ai pu à cette distance enchainant les entrainements bien costauds avec Quentin dans le Pas du Touët (encore lui !) pour encaisser le dénivelé sans trop de difficultés ou presque !
Je me place plutôt devant, pour éviter la cohue des débuts de course et bien entendre le briefing de l’organisation. Le départ est donné à 8h ! J’ai détesté les 5 premiers kilomètres ! Une côte sur bitume en lacets puis de larges pistes jusqu’à la première passerelle sans grand intérêt à mon goût ! Arrivés à la première passerelle himalayenne de l’Ebron, c’est le bouchon !
Je reprends mon souffle et profite du paysage. Après 300m de traversée au-dessus du lac, s’enchaine une vraie grimpée, c’est dur de changer de rythme ! L’entre-deux passerelles me convient mieux. Le chemin se rétrécit et le profil plus accidenté me plait ! Déjà le 9e km et la Passerelle du Drac se présente devant nous ! Le peloton de coureurs s’est étiré, on profite davantage de cette traversée. Côté difficulté, les choses sérieuses commencent !
Après le ravitaillement de Mayres-Savel, joli petit village montagnard, nous entamons la longue ascension du Senepy, plus de 5 km bien pentus, toujours sur une large piste forestière dont on ne voit pas le bout !
Au 17e km, enfin c’est la délivrance, nous atteignons l’Alpage du Senepy, le point culminant du parcours.
Dans la montée, j’ai retrouvé Marie du Triathlon de Valence avec qui j’avais couru une bonne partie du trail des Spahis ! Du coup, nous continuons ensemble et ça passe bien plus vite en bonne compagnie !
Au sommet, on profite de la magnifique vue sur le Massif des Ecrins avant d’attaquer la descente sur Mayres-Savel.
On repasse au ravito et direction les Passerelles pour le même parcours en sens inverse (ce que j’ai bof aimé aussi !). Après un rapide calcul, il nous reste environ 15km, on se dit qu’on en a pour 2h environ (la suite nous prouvera que non…). Petite pause photo à la Passerelle du Drac, il y a de moins en moins de monde sur ces passerelles, je suis légèrement crispée.
Marie ressent une vilaine douleur dans le genou qui la contraint à marcher. D’un commun accord, je décide de poursuivre sans elle car elle n’est pas sûre d’aller au bout. L’entre-deux passerelles me permet de bien relancer et j’arrive au 28e km sans trop de souci. On effectue le dernier passage au-dessus du lac et c’est l’ascension finale après le ravito du 32e km.
Je n’ai rien mangé depuis Mayres-Savel, rien ne passe. Je commence à accuser le coup et le temps défile bien plus vite que mon allure… Mon objectif des 5h30 s’envole et celui des 6h est mal parti aussi… Je prends un coup au moral et essaie de me remotiver. Je n’ai pas fait toute cette préparation pour lâcher maintenant !
Je repense au fractionné dans le Touët (encore lui !!), la pente me semble si raide à cet instant qu’il me manque presque mon Pas du Touët !
Pourtant, j’arrive à doubler pas mal de monde et un signaleur m’encourage en m’indiquant le sommet à moins d’un km. Il me faudra quand même ¼ d’heure pour y arriver ! La descente finale est un calvaire. Un pied posé, une crampe, un pied posé, une crampe…
A ce rythme-là, je ne suis pas encore arrivée !! Surtout que ma montre indique déjà 38km et qu’au milieu de la forêt je n’aperçois toujours pas le lac, c’est une bien mauvaise blague ! Enfin, on débouche sur une route, puis panneau 1km, la plage et l’arche, la délivrance !
J’arrête mon chrono à 6h21, je n’ai aucune idée de mon classement mais je suis vraiment déçue de mon temps même si la satisfaction d’être allée au bout est bien là. Au final, ma montre indique 40 km et 2400 de D+ donc je me dis que le moins de 6h visé pour 37km et 2000 de D+ était surement réalisable…
Le ravitaillement d’après course me permet de bien recharger les batteries et c’est sur la plage au bord du Lac les pieds dans l’eau que nous terminons ce beau week-end Isérois !
Avec surprise, je découvre mon classement le lendemain qui n’est pas si mauvais que çà, 389e sur 846 finishers mais surtout 73e féminine sur 224 ce qui n’est pas trop dans mes habitudes ! Youpiii !
Pour ma part, j’ai apprécié la qualité de l’organisation, l’accueil chaleureux, les ravitaillements copieux et bien placés, le fléchage, la beauté du paysage, le passage sur les Passerelles atypique et vertigineux !
J’ai été un peu déçue du parcours, trop de larges pistes forestières un peu monotones et pas mal de bitume, seule la dernière descente était technique et les petits sentiers monotraces m’ont manqués. J’ai été déçue aussi de devoir refaire en sens inverse une bonne partie du parcours mais cela nous a permis de repasser sur les Passerelles à deux reprises. Cependant, je vous recommande vivement cette course pour le dépaysement assuré !
Jennifer
Commentaires
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Super recit comme d'habitude et belle perf.a plus
RépondreSupprimerBravo pour ton récit et ta performance. Félicitation.
RépondreSupprimerJe pense que Sandrine aura confondu, en même temps, c'est normal, je parle très peu. j'ai fait les passerelles avec Sandra (ex JCpienne) et avec Nath DS (qui s'en rappellera longtemps !)mais pas encore avec toi.
Ce n'ai que partie remise, l'année prochaine si tu veux ?
Laurent G.
Oups, désolé.
RépondreSupprimerCe n'EST que partie remise, bien sûr !
Super ton recit! Bravo pour ta course. Laurent a raison j'ai du confondre le Pas du Touët avait dû me tourner la tête...! Désolée!
RépondreSupprimerOui c'est pas grave ça m'a fait sourire :) C'est sur que entre le Touët et le flot de paroles de Laurent tu as peut-être perdu le fil... hihihihi :)
RépondreSupprimerAlors là je dis non!
SupprimerJ'y étais ce jour là et ils m'ont pas perdu !
ahahaha bravot Phil !! Bien vu :) Ca va loin là !!
SupprimerC'est vrai qu'il est "Phin" le Phil !!
SupprimerGna gna gna...
RépondreSupprimerPS : etc...
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