La troisième partie: Soucieu en Jarrest – Chaponost.
La partie la plus courte avec moins de 10 km. Le secteur du Garons commence par le sévère passage à gué du Furon. Ce passage, je m’en rappelle bien et il y a en-bas un petit passage qui nous permettra d’enjamber cette rivière et nous mènera au pied du chemin de Lapins.
On rejoint ensuite des routes bitumées, les ruelles et la lumières des réverbères l’entrée de Chaponost avant d’accéder au dernier ravitaillement du parcours. Et de plus en plus de coureurs bien plus en forme de moi, mais ça va le faire.
Dernière partie: Chaponost – Lyon.
A la sortie du ravito, il est 6 heures quand nous traversons le parc du Boulard, encore ensommeillé, par des allées dégoudronnées puis nous retrouvons ensuite la terre et l’étang avant une zone spongieuse le long du ruisseau. On saute le ruisseau aux moyennes passerelles improvisée et on sort du parc par un étroit boyau en pente humide et caillouteuse dont les derniers mètres sont particulièrement raides.
Voilà les premières lumières du jour et nous découvrons le sentier en plein jour. Nous alternons des petites routes, sentiers et la traversée de vergers.
"Soyez vigilant sur le fléchage car les changements de fléchages sont fréquents" me conseille un bénévole bien emmitouflé et qui m'encourage avant l’avant dernière descente vers Ste-Foy lès Lyon. Et voilà la dernière côte du parcours, redoutée et redoutable qui grimpe le long du majestueux aqueduc romain avec une pente de 16 à 18 % sur plusieurs centaines de mètres avant de s’adoucir.
Et voilà le décompte dès les 5 derniers kilomètres bien signalés. Une douleur derrière le genou me fait grimacer et surtout bien ralentir. Et même en marchant la douleur est là. Je ne vais pourtant pas arrêter là. J’ai fait le plus gros.
Voilà un nouveau passage nature dans le parc aventure de Ste Foy lès Lyon qui commence par une longue descente sur escaliers de bois avant une très courte remontée. On retrouve ensuite les ruelles et les immeubles dont les derniers étages sont caressés par le brouillard matinal.
Voilà les 200 marches du chemin de Grapillon qui vont faire du mal mais vite compensées par une vue superbe sur le quartier de la Confluence, le monumental et futuriste musée des confluences et le pont Raymond Barre où passe le tramway.
La vigilance est toujours de rigueur avec du givre sur la chaussée. Toujours autant de coureurs qui arrivent plus ou moins fatiguées. Le public commente à être bien présent et à vous encourager. J’essaye un peu de trottiner mais la douleur est là.
ENFIN le dernier kilomètre, les sas de contrôles, les photographes, les applaudissements et les encouragements de l’animateur qui n’ont pas cessé depuis le vendredi.
Et voilà l’arche d’arrivée où je termine en 9h11. Non sans mal, une petite larme d’émotion pour être arrivé et une pensée pour les copains du JCP (même toi Cédric) qui sont encore sur parcours.
Hélas on ne s’est pas contacté mais je sais qu’ils ont tous fait de bon parcours et je suis fier d’eux. Un petit tour au ravito ou il y pas mal de monde, beaucoup de coureurs sont déjà bien là et certains sont plongés dans un sommeil profond. Et après la chaussette Saintélyon voilà le t-shirt finisher de la Saint Express. J’ai pris la même couleur que Jenni mais j’ai oublié que ce sont des tailles japonaises et il me colle un peu à la peau…
Merci à l’organisation et aux 600 bénévoles qui ont permis à plus de 17 000 fans des trails notre petite escapade nocturne. Vivement l’année prochaine et bonne récup à toutes et tous.
10 jours après la course et un retour à la vie après état végétatif pendant plusieurs jours, je peux vous dire que c’est vraiment une course féérique à faire au moins une fois dans sa vie de trailers.
La partie la plus courte avec moins de 10 km. Le secteur du Garons commence par le sévère passage à gué du Furon. Ce passage, je m’en rappelle bien et il y a en-bas un petit passage qui nous permettra d’enjamber cette rivière et nous mènera au pied du chemin de Lapins.
On rejoint ensuite des routes bitumées, les ruelles et la lumières des réverbères l’entrée de Chaponost avant d’accéder au dernier ravitaillement du parcours. Et de plus en plus de coureurs bien plus en forme de moi, mais ça va le faire.
Dernière partie: Chaponost – Lyon.
A la sortie du ravito, il est 6 heures quand nous traversons le parc du Boulard, encore ensommeillé, par des allées dégoudronnées puis nous retrouvons ensuite la terre et l’étang avant une zone spongieuse le long du ruisseau. On saute le ruisseau aux moyennes passerelles improvisée et on sort du parc par un étroit boyau en pente humide et caillouteuse dont les derniers mètres sont particulièrement raides.
Voilà les premières lumières du jour et nous découvrons le sentier en plein jour. Nous alternons des petites routes, sentiers et la traversée de vergers.
"Soyez vigilant sur le fléchage car les changements de fléchages sont fréquents" me conseille un bénévole bien emmitouflé et qui m'encourage avant l’avant dernière descente vers Ste-Foy lès Lyon. Et voilà la dernière côte du parcours, redoutée et redoutable qui grimpe le long du majestueux aqueduc romain avec une pente de 16 à 18 % sur plusieurs centaines de mètres avant de s’adoucir.
Et voilà le décompte dès les 5 derniers kilomètres bien signalés. Une douleur derrière le genou me fait grimacer et surtout bien ralentir. Et même en marchant la douleur est là. Je ne vais pourtant pas arrêter là. J’ai fait le plus gros.
Voilà un nouveau passage nature dans le parc aventure de Ste Foy lès Lyon qui commence par une longue descente sur escaliers de bois avant une très courte remontée. On retrouve ensuite les ruelles et les immeubles dont les derniers étages sont caressés par le brouillard matinal.
Voilà les 200 marches du chemin de Grapillon qui vont faire du mal mais vite compensées par une vue superbe sur le quartier de la Confluence, le monumental et futuriste musée des confluences et le pont Raymond Barre où passe le tramway.
La vigilance est toujours de rigueur avec du givre sur la chaussée. Toujours autant de coureurs qui arrivent plus ou moins fatiguées. Le public commente à être bien présent et à vous encourager. J’essaye un peu de trottiner mais la douleur est là.
ENFIN le dernier kilomètre, les sas de contrôles, les photographes, les applaudissements et les encouragements de l’animateur qui n’ont pas cessé depuis le vendredi.
Et voilà l’arche d’arrivée où je termine en 9h11. Non sans mal, une petite larme d’émotion pour être arrivé et une pensée pour les copains du JCP (même toi Cédric) qui sont encore sur parcours.
Hélas on ne s’est pas contacté mais je sais qu’ils ont tous fait de bon parcours et je suis fier d’eux. Un petit tour au ravito ou il y pas mal de monde, beaucoup de coureurs sont déjà bien là et certains sont plongés dans un sommeil profond. Et après la chaussette Saintélyon voilà le t-shirt finisher de la Saint Express. J’ai pris la même couleur que Jenni mais j’ai oublié que ce sont des tailles japonaises et il me colle un peu à la peau…
Merci à l’organisation et aux 600 bénévoles qui ont permis à plus de 17 000 fans des trails notre petite escapade nocturne. Vivement l’année prochaine et bonne récup à toutes et tous.
10 jours après la course et un retour à la vie après état végétatif pendant plusieurs jours, je peux vous dire que c’est vraiment une course féérique à faire au moins une fois dans sa vie de trailers.
Robert
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Bravo mon Robert pour ta course et ton récit toujours aussi précis et prenant....
RépondreSupprimerbonne récup et à bientot !!!
toutes mes felocitations pour ta course et pour ton récit Robert ! ET les photos sont superbes . Merci de nous faire oaetager
RépondreSupprimerMerci PJ et Sab pour vos commentaires. je le répète c'est vraiment une course magnifique a faire au moins un fois dans sa vie de coureur si l'on aime courir de nuit. Sinon pour le récit j'avais le roadbook pour certains nom des lieux car je ne connais pas trop la région...
RépondreSupprimerCoucou Robert, je viens de finir ton récit ! Bravo pour ta course, dommage qu'on ne se soit pas vus ! Tu mérites amplement ton tee-shirt de finisher !
RépondreSupprimerJe me disais mais comment fait-il pour retenir tous les noms des villages et lieux-dit traversés ??! Mais voilà j'ai la réponse ! Tu fais ça avec le road book :)
Gros bisous