Quant à la course, le parcours a changé depuis 2015. Quelques modifications qui vont se rajouter avec quelques hectomètres de plus, une boucle dans le camping, lieu du départ des 4 courses, et une boucle de 2 km dans le massif du Mallivert. En entrée, nous aurons toujours la première montée vers le Mont Peygrand avec ses presque 150 m de D+ sur 500 mètres par un large chemin puis une bonne descente dans la combe jusqu’à une petite rivière, puis traverser une route départementale et la deuxième grosse montée sur le Mont Pourchier qui va bien faire la différence entre ceux qui se sont déjà mis dans le rouge comme moi.
Je me retrouve en compagnie des 3 dernières féminines et le serre-fil au prénom de Dominique qui nous donna quelques consignes pour gérer cette 2ème ascension pour atteindre la cime en 2 étapes.
Puis ce sera la descente vers le village de Mirmande par un chemin que je qualifierai de toboggan tellement c’est pentu avec un terrain gras dû à la pluie de la veille. Deuxième chute sur les fesses pour moi sans gravité. Je ne remercierai jamais assez les arbres qui m’ont retenu, mais pas assez mes cuisses qui ne sont pas assez souples pour descendre ce passage technique. Le parcours devient plus roulant et moins en dévers jusqu’au ravito aux 7ème km où je perds mes 3 filles plus agiles dans les descentes.
Petit pause avec un ravito que pour moi, et me voilà parti pour la 3ème étape du parcours avec une ascension jusqu’au gros pylône électrique et son bon ‘’mur’’ de 150 mètres de D+. Là j’entrevois une dernière fois mes 3 filles aux pieds du pylône et enfin je découvre la 3ème boucle du parcours avec ses 2 kilomètres sur le massif de Mallivert dont je n’avais jamais foulé le sol. Cette portion est montante mais plus accessible, avant de revenir au grand pylône. C’est sur ce massif que j’essuie un court orage avec de la grêle, de la pluie et de la neige mêlée.
Et enfin les 2 derniers kilomètres restant jusqu’au camping d’abord par un large chemin, un dernier petit passage technique et boueux et une monosente bien roulante jusqu’à l’arrivée. Voilà la route et le camping ou je retrouve l’arche et surtout Quentin et Jenni qui m’encouragent et me prennent la main pour les derniers mètres, Jacky, Coco le Cyclo, Stéphane Serre, et les encouragements des organisateurs car je suis encore une fois le dernier.
Toujours ravi d’avoir participé et représenté le club. Dimanche prochain je serai à Rome pour mon marathon de l’année en compagnie d’une bonne délégation. Alors sans préparation, vais-je le terminer ?
Réponse sur les réseaux sociaux le dimanche 8 avril après-midi…
Merci et à la prochaine.
Robert
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