Trail Lafarge-LTC

2ème édition du Lafarge Trail dans la commune du Teil organisé par LE TEIL COURT (LTC). 2 distances sont proposées, 11 km avec 300 m de D+ et 22 km avec 500 m de D+ sans oublier une randonnée de 11 km aussi. Nous serons presque 300 sur le 11 et 170 sur le 22.  Ayant eu de bon retour par Gérard pour la 1ère édition, et comme mon planning me le permet, nous nous sommes retrouvé à 1h30 du départ en compagnie de François B. sympathique coureur M9.

 

Les parkings se trouvent dans l’enceinte de l’usine, les retardataires sont obligés de stationner assez loin. Après avoir récupéré mon dossard, le petit lot (une large ceinture porte dossard), j'ai salué quelques coureurs et randonneurs et encourager les trailers du long parti une demi-heure avant nous. L’heure du départ approche à grand pas. Un départ fictif, 15 mn avant l’heure a lieu pour encadrer et amener tous les coureurs à l’arche de départ réelle car nous devons traverser une route à grande circulation et la sécurité impose de couper la route pour pouvoir faire passer tous les coureurs et les autoriser à rentrer dans l’enceinte de l’usine qui fonctionne 24h/24. 
    10h00 top départ. Nous voilà dans un décor industriel avec des grands bâtiments en bétons, des tours de fer et de métal, des gros camions, des pelleteuses qui grignotent petit à petit ce massif ardéchois formant par endroits des carrières et des grandes plages de graviers avec de hautes falaises à plus de 50 mètres par endroit. Cet endroit est privé et hors de question de sortir des marquages de la course. Nous commençons par zigzaguer entre les bâtiments avant d’entamer une longue montée jusqu’au 3ème kilomètre par une très large route de terre où circulent en temps normal des camions qui transportent les graviers et autres minéraux et calcaires. De temps à autres des camions stationnés au milieu de la route pour nous indiquer le parcours. 

Je suis déjà dans les derniers avec 5 personnes derrière moi. Et d’après vous, ma lenteur peut-elle engendrer une erreur de parcours ?
    Hélas, ce fut le cas au 4ème km où je n’ai pas vu une flèche orange sur ce grand sol indiquant qu’il fallait tourner à droite. Certes il y avait un camion avec 2 plots orange et blanc. Alors me voilà à continuer tout droit entrant dans une nouvelle carrière en compagnie des derniers concurrents et au bout de 500 mètres, plus de marquage, juste un mur de pierre blanche devant moi. La fin de la carrière et rien d’autre.
    Merde ! Dis-je tout fort, Je me suis trompé !!! 
Je me retourne, tout le monde est là ! (c’est une phrase d’une chanson de Michel Berger) il y a même François en compagnie des serre-files qui nous interpellent avec des grands gestes pour que l’on revienne sur nos pas. Je m’excuse auprès d’eux et des coureurs. Nous retrouvons les rubalises et les petits fanions de la course. Encore un peu de montée avant de croiser la majorité des coureurs qui ont 2.5 km de plus que nous et qui arrivent en sens inverse. J’en conclus que nous devons faire une boucle. Une fille du groupe qui peine décident de se fondre dans le peloton des coureurs du retour. 
    Une courte descente technique où je peux admirer enfin mon erreur de parcours. En effet, l’exploitation de ce massif a formé des carrières avec des grandes plages de graviers blancs en escaliers avec de hautes falaises formant un paysage minéral magnifique. Une vue plongeante sur la ville de Montélimar qui n’est pas très loin à vol d’oiseau. Il nous reste 1 bon kilomètre pour arriver à la cime de la course et où se trouve un ravito liquide. 

  Au point d’eau, normalement j’aurai dû avoir 6.1 km à mon montre et je découvre que j’ai 7.3 km soit un écart de 1.2 km que je vais devoir rajouter à la distance et affoler le chrono. Mes derniers collègues commencent à râler quand je leur annonce la ‘’bonne nouvelle’’. J’ai une pensée pour Phil qui adore quelquefois les variantes en course. Au ravito les 2 courses se rejoignent. Maintenant plus question de se perdre car il y aura du monde jusqu’à la fin, et même des randonneurs partis bien plus tôt.   
    Nous allons entamer une descente de plus d’un km sur une large piste. Je rallonge ma foulée pour être disons le franchement ‘’dynamique’’. Puis nous nous engageons sur un chemin herbeux avant d’être ralentit par une bosselette. 

Un single, une courte descente sécurisée par une grosse corde dont Gérard avait oublié de me parler, des trailers du 22 km qui survolent le passage technique avec une agilité stupéfiante tandis que je me cramponne à la corde qui supporte bien mon poids. Le chemin devient roulant avec pas mal de roches humides, prudence prudence ! Levons les pieds. J'entrevois les premières maisons du Teil. Dernière descente et encouragements des bénévoles. Le plus gros de course est fait. Ma montre m’annonce 11 km. Hélas il me reste encore 1.2 km. Je me fais dépasser par les 2 derniers coureurs du 11. J’ai du souffle mais plus de jambes. Impossible de rallonger la foulée. Le chemin est plat, herbeux, en sous-bois et longe la voie ferrée. A 200 mètres, voilà Gérard, arrivé une heure plus tôt, qui vient à ma rencontre, m’encourager et me prendre en photo. J’entends le speaker. Et voilà l’arche d’arrivée sous les applaudissements où je termine avec + de 2h07 au chrono. François n’est pas loin derrière, il fera podium, Bravo Champion.

Maintenant, place au Ravito de fin de course offert par Le Teil Court avec un choix de boissons et petits encas sucrés et salés qui nous rassasient bien. Le LTC nous démontre encore une fois que leur accueil, leur organisation et leurs 200 bénévoles tout au long du parcours est des plus chaleureux et des plus sympathiques d’Ardèche et de Drôme et nous donne envie d’y revenir. 
    Alors encore une fois bravo et Merci pour cette seconde édition. A l’année prochaine plus en forme j’espère. Une pensée pour les copains qui étaient sur la Vini Vici ou ailleurs. Bonne récupération à toutes et tous.  Et à très vite (euh peut être pas pour moi)

Robert