Mardi 20 août
Réveil au chant du coq ce matin, après une nuit réparatrice.
Nous avons, en vain, passé une partie de la fin d'après midi d'hier à chercher un osteo, mais rien de très médical nous était proposé, juste des massages pour pèlerins fatigués et finalement nous pouvons assurer nous même ce qui nous aurait couté 75 euros.
Comme hier matin, nous abordons le chemin avec la frontale.
Nous nous rendons compte du nombre de gens qui commencent leur pèlerinage ici, parce que, à ce stade, nous passons par le kilomètre 100, l'exigence minimale pour obtenir la Compostella.
La brume matinale, sur les petits villages, châtaigneraies, et fermes typiques de Galice, nous permet de faire de beaux clichés, encore ce matin, mais aussi des images, gravées dans nos esprits, que malheureusement nous ne pouvons partager.
Le ciel bas, les nuages qui montent des petites vallées qui s'accrochent puis s'effilochent sur les hauteurs, tout cela rappelle le climat océanique.
Le jour est entièrement levé et nous avons l'impression d'être en Bretagne .
Les murets de pierre recouverts de mousse encadrent ces chemins bordés de haies de mûres et de fougères qui se complaisent dans cette atmosphère.
Elles entourent aussi de petites parcelles cultivées ou des pâturages à moutons et vaches.
L'humidité et la fraîcheur des matins conjugués à la chaleur des après midi agissent sur les couleurs luxuriantes de la végétation.
Cette étape sera magnifique, plus haut des prés vallonnés, chemins creux et forêts de pins. Chaque hameau nous présente sa vie quotidienne et son calme.
Les habitations, souvent en pierres sèches, sont couvertes de larges lauzes, tout comme notre Bretagne.
Après une descente de 10 km, nous atteignons Portomarin (350 m) dans la vallée bordée par le très large Rio Mino.
Un Bocadillo pour nous préparer à une remontée de 12 km et rejoindre notre albergue "Casa Molar" à Ventas de Naron (700m).
Repas en terrasse où de multiples langues résonnent à nos oreilles.
C'est extraordinaire ce chemin ! Et on a pas envie d'en terminer.
À demain si vous le voulez bien...
Réveil au chant du coq ce matin, après une nuit réparatrice.
Nous avons, en vain, passé une partie de la fin d'après midi d'hier à chercher un osteo, mais rien de très médical nous était proposé, juste des massages pour pèlerins fatigués et finalement nous pouvons assurer nous même ce qui nous aurait couté 75 euros.
Comme hier matin, nous abordons le chemin avec la frontale.
Nous nous rendons compte du nombre de gens qui commencent leur pèlerinage ici, parce que, à ce stade, nous passons par le kilomètre 100, l'exigence minimale pour obtenir la Compostella.
La brume matinale, sur les petits villages, châtaigneraies, et fermes typiques de Galice, nous permet de faire de beaux clichés, encore ce matin, mais aussi des images, gravées dans nos esprits, que malheureusement nous ne pouvons partager.
Le ciel bas, les nuages qui montent des petites vallées qui s'accrochent puis s'effilochent sur les hauteurs, tout cela rappelle le climat océanique.
Le jour est entièrement levé et nous avons l'impression d'être en Bretagne .
Les murets de pierre recouverts de mousse encadrent ces chemins bordés de haies de mûres et de fougères qui se complaisent dans cette atmosphère.
Elles entourent aussi de petites parcelles cultivées ou des pâturages à moutons et vaches.
L'humidité et la fraîcheur des matins conjugués à la chaleur des après midi agissent sur les couleurs luxuriantes de la végétation.
Cette étape sera magnifique, plus haut des prés vallonnés, chemins creux et forêts de pins. Chaque hameau nous présente sa vie quotidienne et son calme.
Les habitations, souvent en pierres sèches, sont couvertes de larges lauzes, tout comme notre Bretagne.
Après une descente de 10 km, nous atteignons Portomarin (350 m) dans la vallée bordée par le très large Rio Mino.
Un Bocadillo pour nous préparer à une remontée de 12 km et rejoindre notre albergue "Casa Molar" à Ventas de Naron (700m).
Repas en terrasse où de multiples langues résonnent à nos oreilles.
C'est extraordinaire ce chemin ! Et on a pas envie d'en terminer.
À demain si vous le voulez bien...
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| 6 km après notre départ, le jour se lève |
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| Traversée du pont de Portomarin |
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| Vache locale |
Sentiers de Galice
Commentaires
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Merci à vous !
Magnifique ce petit résumé vous nous faîtes voyager et vous décrivez tellement bien qu'on s'y croirait et en plus avec de très jolies photos merci
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