Quel Bonheur de venir découvrir le Cheylard, petite ville au pied du plateau ardéchois qui organise ce 3 octobre 2025, la 4ème édition du Cheylarois trail avec 4 distances qui vont du 6.5 km, 12.5 km, 23 km au 32 km et qui a attiré plus de 400 coureurs sur les 4 courses proposées. Sans oublier les nombreux randonneurs qui pouvaient faire l’une des 3 premières distances.
Je suis en compagnie de Gérard sur le 12.5 avec 450 m de D+.
Après avoir récupéré le dossard, une salutation à François, un ajustement de la tenue pour courir, un échauffement dans les calades du centre ancien, place à l’étirement collectif avec une prof de gym des plus motivée. Il est temps pour tous les coureurs du 6.5 et du 12.5 de se mettre sur la ligne de départ de la belle place de la Ville, la place Saléon-Terras.
10h00 : Top départ, les 2 premiers kilomètres sont plats pour étirer le peloton le long de la rivière de la Dorne avant de commencer une première ascension par un large chemin. Un peu de replat et de bitume avant une 2ème ascension sur un large sentier qui nous fait entrevoir la Ville. Le chemin continue en direction du Château Chèze que je découvre pour la première fois et qui est magnifiquement entretenu et mis en valeur par son parc, son plan d’eau et ses tourelles. Nous ne pouvons que l’admirer puis le contourner avant de repartir dans un bois qui longe un parcours de santé. Le chemin monte régulièrement à nouveau puis au 4.5 km bifurcation du 6.5 et du 12. Je dis au revoir aux dernières filles du 6 et je me retrouve seul à monter un large chemin forestier avec quelques racines. Quelques affichettes avec des dessins humoristiques nous stimulent et nous donnent à sourire.
Un peu de replat et au détour d’un virage, une bénévole m’encourage et m’indique une monosente qui va zigzaguer toujours en montant dans un beau massif boisé. Je continue en petites foulées et me régale de ce bel endroit. Le vent s’est levé et donne un peu d’animation à cet endroit car je n’ai plus personne en ligne de mire. François n’est pas très loin derrière en compagnie du serre-file. Je lève les yeux. Pas assez de ciel bleu au-dessus de la cime des arbres, ce qui m’informe que je ne suis pas encore au sommet de ce massif. Le chemin continu de monter parfois par des monosentes, parfois sur des larges chemins forestiers ou des exploitations de bois sont en cours. A une bifurcation, un panneau de randonnée indique quelques parcours. Le marquage du trail est bien fait, il faut continuer sur le chemin qui monte, on ne peut pas se tromper. Ça rassure.
Donc, encore une peu de montée avant d’atteindre le col du Vaset au 6ème km où la vue commence maintenant à se dégager. Je suis en admiration devant ces massifs couverts de pins et de chênes. Quel joli point de vue ! Maintenant le trail se poursuit par un chemin en balcon et en sous-bois par moment, légèrement montant par endroit. Au 7ème km séparation des 3 parcours, le 12 tout droit et les 23 et le 32 à gauche. Je continue par un large chemin qui me mène à la cabane des chasseurs où se trouve le point ravito de la rando et la course. Hélas pas de saucissons !
Les 3 distances se rejoignent au 8.5 km et le parcours sera commun jusqu’à l’arrivée. Le chemin descend légèrement avant d’être un peu plus pentu. Au détour d’un chemin j’entrevois le Cheylard et me rend compte que nous sommes encore assez haut.
Alors mon regard se détourne en arrière et Waouh ! J’entrevois le haut plateau ardéchois et là, posé au milieu: le Mont Gerbier des Joncs, très reconnaissable par sa forme et source de la Loire et juste à côté le Mont Mézenc qui limite le département de l’Ardèche et de la Haute Loire. Une photo pour immortaliser ce point de vue me remplit de joie.Je repars en trottinant. Maintenant, je me sens moins seul car des trailers du long me doublent à grand foulée. Encouragements mutuels. Le chemin est descendant et roulant jusqu’à une route où un bénévole me dit que le parcours remonte sur 350 mètres sur une route bitumée. S’ensuit une bonne descente par une monosente que j’appréhende car il me semble que nous n’avons pas tant descendu que ça ! En effet 200 mètres de D- en fortes pentes m’attendent. Je sens que mes jambes vont presque vaciller. Ouf un peu de route, nouveau passage en sous-bois où je croise quelques randonneurs avant de retrouver une nouvelle route et juste en face le Château de Chèze.
• Pourquoi autant de détours pour arriver non loin du château ? demandai-je à un bénévole qui m’encourage en souriant.
Nous sommes à 1.5 km de l’arrivée et voilà la partie technique du Trail que l’organisation nous a concoctée. Nous commençons par des escaliers en bétons, puis une monosente assez étroite ou le vide n’est pas loin, passage dans des gros rochers, des escaliers un bois, une petite passerelle, puis passage devant une table d’orientation, encore un peu de gros rochers, une monosente bosselée avant une dernière descente assez pentue sur terrain humide. Ouf ! C’est presque la fin. Me voilà au niveau de la rivière la Borne.
Nous avons une pensée pour Nicole et Ludo qui étaient à Font d’Urle sur le Trail des Maquisards avec une météo hivernale. Bravo pour votre belle prestation et bonne récupération.
Un grand merci à l’organisation, aux bénévoles, à tous les coureurs et les randonneurs. Et surtout ne changez rien, surtout pas les paysages car je reviendrai l’année prochaine plus en forme peut être ?
Bonne récupération et à bientôt.
Robert
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Merci Robert pour ton récit très documenté je vois que tu as été beaucoup plus attentif que moi (il ne manque que les écureuils peut être gênés par la foule) qui me concentrait sur les difficultés de la pente. De superbes photos qui me font regretter de ne pas avoir jeté un coup d’œil en arrière pour voir le Gerbier ou pour ne pas constater ma position de dernier. Je te confirme qu'il s'agit d'une superbe épreuve et qu'il me faudra envisager de la refaire en étant plus attentif. Petite coquille je ne suis que M9 ce qui est déjà assez lourd à porter
RépondreSupprimerA très bientôt
Francois